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REP.RÉSENTA'fIONS llllUIATrQUES. 8!') Forcé ele battrc en rctraite, il rentrc cu Franco, toujours poursuivi par l'enncmi. Frédéric, Murat et plusicurs de ses nmréchaux lui conseillent de remire ses couquetes; Napoléon préfere rnouri1· plutót c¡ue de céder. Bien que trahi par so11 beau-pe.rc , il se défcnd coura.gcusement, jusqu'U. ce riue le sénat, par l'organe de Chabrot., lui annonce sa déposit.ion. Il abdir¡ue en faveur de son fils et se résigne a, partir pour l'ile d'Elbe, qui lui est assignéc pour dcmcure. A\wit de part.ir, il fait ses adieux en termes touchant~ asa couronne et. a la France. Marie-Louise se préscnte a lui; mais il la repousse avec dédaiu, et se contente d'embrasser son füs, son unique espoir. Ainsi se termine la t.ragédic, si \'on ne comptc pu.s un discours final prononcé par l'autem le plus hubile a manier la parole' dis– cours qui est. encorc une réca.pitulatiou de la piCce , couronnée par une salutation amicale au puhlic. On voit que cctte longuc composit.ion u'est qu\mc espece de chrouú¡uc dialoguéc, puiséc directcment dans les Victofres et conqudtes ou dans une Jlistoire de Napoiéon, par un sava11t de village qui u'avait que du dédain pour les contes populaircs dont. le petit caporal est le héros. San~ doute on aura remarqué daus les norns, dans les faits et dans leur snccession, nombre d'eneurs t.rop grosses pour cntrer dans uu livre imprimé, et qui sont ccrtaincmcnt du fait du rimeur basquc. Ces crreurs sont peu lle chose quand on pcnsc aux étranges clégui– sements sous lcsquels nos aucieus trouveres nous présentcni Charlemagnc et les aut.res héros dont les actions avaient frappé l'imagiuation des masses ; mais ces pcrsonnages épiques étaieut n10rt.s depuis longtemps, et 3. partir du momcnt mi ils avaient disparu de la scCne du monde, la pcnséc populaire, sans cesse fixée sur cux, n'avait réussi qu'íl. opércr la décomposit.ion de ces grandes figures, tandis <¡ue celles de Napoléon, de ses líeutenants et de ses contemporaius étaicnt encorc présentes U. J'esprit de plus d'un des spect.ateurs du d.ramc oU elles sont évoquécs. Si partout le peuplc se montre plein d'admiration ponr la puis– sance triomphante, meme r¡uanrl elle pese snr lui 1 la faiblcsse

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