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LE rAYS IJA SQUJ:: . dans tous les t-ribuuaux commc gcntilhommc, et admis dans les onlres 'tui exigent des prenvcs de noblesse 1• Les Bnsqucs espagnols sont au nombre d'cnviron sept cent mille. La Navarre, le Guipuzcoa, l'Alava, la Discay'e et une partic des Ast-uries, tel est le territoire qu'ils occupent. Plus cncore que le nótre, r¡ui pourtm1t ne s'y épargne pas ~1, le gouvernement cspagnol fravaille, et pour cause 31 a fairc disparaitre le plus promp1ement possible la languc bnsr¡uc des r¡uatrc provinccs. Déjlt 1 ¡ice 'lu'a..ssurait un Navarrais d'Olilc, cct idiomc a, depuis vingt ou villgt-cinq ans, pcrdu envirou huit licues de tcrritoirc dans la.Navn1Tc espagnole. ll a.vait parlé le base¡ne avcc les cufa.11ls de son :'igc 1i Olit.c, il y a trc!itc-cüu¡ ou quurantc aus, et aujom:– d'Jiui il faut remonf.er daus l::i. NavaJ'l'c sept ou huit licues an uord de cctte loca.lité, une demi-licuc plus loin que Pawpcluuc 4 , pour cutcndrc parlcr cettc languc dans les villa.ges , oú son cmpire s'étcud non sans quelrtncs iutcrruptions 5• Les autrcs provinces la conscrvent mieux, quoiqu'il ne soit ' Essai 1t1r la110/tluse du llasr¡ues, pour servir d•mtroiluclion a rhi1/oire otnérale tle cespeHples. Jlt!(ligé sur les mémoires d'un mililairc basque (le chevalicr lle B~l3), pu un nmi de la nalion ( ll. Sanadnn). A Pnu, de l'imprimcric de J. Vignancour, M. IJCC. LXXXV., in-8º, §V (Prioiltges 1/es BMquM), p. 2U.. - Cct oun3ge a Né traduit en cs– J•a¡;nol, sous celilre; Ensar¡() so/tre /11u"l!lez11dt /osBascongadaB, ete., tradueillo por D. Dif'¡;odeLaze.ino,¡1rcsbytcro.Tolosa :M. BCC.l,XXXVI.,en fa imprentade IJ. i''unciseo de la Lama, in-8°. Abella,1ui aeonsaeréscpt ligncs :1 IJ. Uicgo de Lazeano, dans le t. 11 du /Jicciouariogea,r1i{ico-hislt',,.icade Espaíla, scct. I, t. 11, 1, S8G, col. 1, art. Tolo1a, n'a1·ait siircmc11t 11as lu lc 1itrc11ue nous vcnons dctranscrirn, autremenl il n·:1uraitpoint commis la rautc 1rattrih11cr ;1soucumpJtriot.:i un ouHagc dont il tl'était que le 1raduc1eur. t No11icr, at•ri:s avoirdit qu·i1 :wait Cié sCricuscmcnt 11ucstion de 1/litr11fr~lc b3s lireton, et \lTOll3blcmcnt toulc3utrc !anguc sus¡1cctc de ti:zc-gallicismc, s'em1lorteC'n éloqucntes in1·cclivcscontre les autcurs de ce bcau projct. Voyezscs Nationstlbnenlaire.s dc /ill· yuis/ique, ele. l'aris, Eugéne l~cnducl, 1R:lt, in-8°, cbap. XIII, p. '.!Gt , 'lG'.!. • On dc,·inc 1ue nous l'Oulons parler dn caract&rc indomptablc de ce1•cuple, qui r~is~il direnucélél1rcGonza\o Pcrnantlct de Córdova, qu'il préférerait noirdes lions a¡¡ardcr que des íliscaycns ~ ¡;:ouverncr. Voycz Zurita, Analei de Aragon, liv. IV, chap. XXXVII. 1 S'il faut cu croire Esteban de Gariliuy ( Cmnpr!Ulio hiMori11I 1/°Espaila, li1·. IV, cl13¡1, IVJ, de son temps rm patlait ba~uc dans cettc cité, 1lanstoute la 111eril1daá, et géuéralc– ment dansuncgrandeparlic du royaumc de Navarre, aussi bicnqnedansla ville etdans 1'1\vCché tlc füyonne; mais je sui~ fundí:~ révoquer en doute la premiilre partiede eettc asscrlion, surtouldcpuisla pub!icalion de la chreniqued'Anelier, qui íait ~ chaquc i11s1ant parlcr desbourgcois1le i'ampclunectdes gens du pcuplc,dansl3 gucrreciYilcdc1'l76, et qui nedonnc11as mCme~supposerqu'cnfan de languc couranteilsoup~onnatl'cxistence d'une ~utre que la sicnnc. 11 n'cst pas hlutile d·ajoutcr1¡ue les noms basquesqu'il cite sont en mi111)rité. •Par etemplc, daus la l\omanudo, \'<lllée de la merindad de San~üesa, et daus l'al

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