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RErRÉSENTATIOl'\S ílRHIATJQUES. 8;) Exposit.ion, intrigue, dénoucment, tout se lic sans que l'intérét se refroidisse un seul ínstant. Le début est noble, les caracteres se soutiennent, le naturel n'est jamais altéré. Si les regles de la tragédie frarn;aise sont quelquefois hlessées, on n'en sera pas surpris : un génic sans guide ne peut atteindrc la perfection. L'auteur révele part.out beaucoup d'art dans la conduite de l'in– trigue. Des le début, l'héroine de la piece devient intércssante; le roi de Navarre est ce qu'il doit Ctre, grand dans les fers. Sa réponse a Abd-el-Rahman cst du sublime 1lu prcmier ordre. La deuxieme scCne du sccond acte se détachc de tout le reste par l'éclat de ses beautés, et ce - Hil! Bui, ehun miletan hill qui ne peut et.1·e rendu en fran~ais que si imparfaitcmenf., su!lit pour nous remplír d'admiration. M. Duvoisin termine aiusí l'analyse que nous venons de repro– duire : ( En dislribuant quelques palmes aux poetes tragiques des Pyrénées 1 nous n'avons pas en la pensée de lcur donner au <lefa de ce qu'ils ont mérité. On concevra que les hommes qui ont mis au jour des compositions pareilles a celle que j'ai analysée 1 ne sont pas dépom·vus de ce feu sacré fJ.Ui fait le poete ¡ et si, apres quelques siecles, quand ce petit peuple aura perdu, avec sa nationalité phéuoméuale, la hmgue qu'il parle aujow·d'huí , si, dis-je, on retrouve cncorc ses pieces dramat.iques, on sera tenté de croirc qu'elles ne sont pas l'ceuvre de pauvres gens qui n'ont cu aucune teinture des lett.res : a.lors encore un rayou de gloire brillera sur eux. 11 L.•kcrracdituclaJaungoicoccrucoac, Eta eskerrac zuri, oi Fernan1tomail<'a ! Ez nukeaski khoroa znricmatca; Ez dutharta11 complitcenobligacionua. Munducoontasunaccz direliethicotiat; llobeagorlcbadaccruetanzuretzat!

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