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RF.Pll.i:.;SENTATIONS llRHIATIQUfS. -l'.13 Un ange descend dans la prison sur un nuagc, a.u milieu d'unc musique célestc; il module un chant <l'cspérance et d'amour. Une douce eonsolation pénetre da.ns les cccurs d'Aba.rea. et de Marie. Ccnt.ullc et Stcphana., au contrairc, paraissent confon<lu1'. AGTE TRO!Sli;;rn. SCJ<~NE l. Ilassan , cet infame intrigant qui a poussé AmLrou a cnlcvcr Maric, mais qui craint de se t.rouvcr lui-mCme compromis, vicnt dénonccr a. Abd-cl-Rahman les projetf:I du princc de Fez. Lecalife ne peuf. le croirc; il O]'(lonnc a S::mf.ariu de lui amcner Ambrou. Le jeuuc princc, tL. la vue<l'ALd-el-Rahmun, scnt son cccur défailli.r; son crime cst. écrit: snr son front. Le califc s'adrcsse a. lui en ces termes : Non, tn n't?S point le füs du géné.reux Abdallah, mais plutót. un serpcnt que le désert de Sabara a vomi. Non, jamais Abdallah n'cut un parcil fils 1• Dans une tiradc magnifique, ALd-el-llalnn::m remue toutes les p~LSsions; il fait passcr le houlevcrsemeut de son <ime d:ms celle tic l'auditoire. On Yoit uu jeune et hrave prince, un instant égaré par l'amour, sur le point de clcve11ir \u ''ictimc de la. fm·curjalousc d'Abd-el-lbhmo.11. La colere de ce calife, la cru::mté qui lui vient de ses mccors 1 heurtent en lui sa générosité naturclle, le souvenir d'une vicille amitié, celui de serviccs récents; c'est un combat qui fait craimlrc, qui touche, qui effraie, qui ra.vit.. Abd-el– Rahman termine ainsi : Fuis loin lle rnoi, pour r¡ne l'on ne puisse dirc que je me suis baigné dans le sang d'tm ami. Sans doute que lon pére ne se réjouira pas de ce que j'épargne aujourd'hui Ja vie a un trattre '. Eha.iz, hi, Ahda.la biiarroarenseme, &ina11·ba.iZahara-ruortueo1.0mbaitsugc. Ez die Abdabe iz~n horret~co scmeric. llal!i!uig:anieutrun,ez dezannlhnrcrrrnu

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