BCC001198-6-14000000000000000

78 f,E PAYS llASQUE. Le calife, interdit, garde un instant le silcncc. Puis il adrcssc la parole a. chaque prisonnicr. Tous, Ramire lui-mémc, sont impassibles ¡ tous répondent avec sang-froid. Frappé de la bcauté de Maric, le calife s'arrCte plus \ongtemps devant elle; il scmhlc comprendre sa douloureuse situation et étre touché de son malhcur; il lui adrc~se de douccs paroles, et promet 3. tou.s la vic et une existence honorable, 3. condition qu'ils abandonncront lcur religion : Emhrassez tous maintenani notre loi, renoncez au Christ, fonlez sa croix sous vos pieds. Je ferai le bonhcur de tous; chacun aura dans Cordouc les honneurs dus a son rang. Etvou;;, jeunc princesse 11ignc ll'un autre sort, il ne ''ous n1stc })lus qu'unc ressonrce : cm– brassez la loi de Mahomet. MARI.E:. Je ne sais qui est Mahomet, ni ne le vcux savoir. O mere U.e Dicn, ma saín te patronne, soyez toujours nvec mol! AllD·EL·RAmIAN. J\lieux vaut que vous l'oubliicz. Le roi de Cordouc créera pour vous un bonheur <¡ue toutcs les reines du rnonJe acceptcraient d'un creur jaloux. Courez, courez au plus vite embrasser notre sainte loi. O roil une loi seu\e est sainte : Jésus-Christ a été crucifié; il a versé son sacré sang pour sauver le monde. Non, je ne renierai pas Ja foi que j'ai reitue dan~ le baptemc. ADU·EL·RAHMAN. Fuyez done, chrétiens , de ma présence, puisque vous ne rc– connais::>C't. point la pitié dont mon cooilr est touché pour vouí;. Peut · Ctre que IJientót vous saurcz l'apprécicr ; mais, pour votrc IJicn, lultez-vous de changer, car demain il ne sera plus temps 1• A.OElll\,\ll. llarzazueorai lauecgurelegca, ArnegaturieCristo, ostiea gurutcea. Eginen derautzuet ororenwriona; Cordolian itanendu liacotchaedohacona. Oi,prinlcnagaztea,zurecdertasunac Mcrcdcitukeicuhuntazbertceforlur1ac : Orai durn bid liat eta hura bacarra; Bihurlu bebar zare Mahomélen legera. MARIA, Ei ~akitrrlahomct, nor 1kn etez nahljakin. Ene palroiu ~aindu.1 ! u udc hclhi nrrrki11.

RkJQdWJsaXNoZXIy NDA3MTIz