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REPRi:St:I<ITA'flONS DllHU TIQUJ::S. 75 plus édifiante. Avant de l'enterrer, son corps est placú sur une table, et les siens, l'archeveque en tete, récitcnt un De Profondis, tandis que la musiquc fait cntendre des sons funebres. On ne déploic pas moins de pompe pour les obseques. de Clotilde, qui ne tarde point a suivrc son mari da.ns la tombe. Avant de s'y coucher pour toujours , elle fait venir ses dcux flls, Clotaire et Childebert, et leur donne sa béuédiction. Ses reliques ophent des miraeles. Satan et Bulgifcr sortcnt; le prcmier déplore leur triste situa– tion. Malgré des efforts inouis, ils ne pcuvent faire aucuu profit. 11 invite le publie a venir avec eux, en lui prometlant qu'il n'aura pa.s a craindre le froid. Bulgifcr lui répond íJUe les spcctatcurs aiment mleux danser un instant, et que pour eux , ils iront boire (¡uelques verres de vin, s'il en reste encore. Pour terminer la trugédie, tous les actelírs qui ont joué dans le cours de la pikce paraisseut sur la scene ' et le plus habile a manier la parole récit-e la couclusion , 1¡ui consiste en un appel il. la bienvcillaucc des spcctateurs et en une récapit.ulation de quelques-lms des princi– paux füíts de la piece. Le tout est couronné par uue iuvitat.iou au La\ qui doit. avoir lieu. #nt•le dtt NntJnrre, tragédle. « Les Bas<¡ues, dit M. Duvoisin , qui vient de nommer nos grands t.ragiques 1 n'ont. jamais lu ces beaux modeles; ils ne se sont formés a aueune école; ils n'ont suivi que leurs propres inspi– rations; ils n'ont mCme pas encore de regles tixes : aussi voit-on daus leurs pi6ces, élincelantes de beautés de tout genre, des défauts que l'étude seule aurait pu corriger. ,. Chaque piece a son genre ; il en est cepcndant qui, par la maniere dont elles sont Cond.uites, se rapprochent beaucoup des tragédies fran~aiscs. Nous allons donner, d'apús le mCme écrivain 1, l'analyse de la tragédie anonyme de Marie de Navarre, non qu'eHc renferme des traits plus piquants ou des beautés plus saillantes que bien d'au-