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54 LE PAIS CASQUE. dialectc h1bow·din répondrait U, l'attique, le J.ms !UlVWTUiS participe des deux précédents, commc le pays oú 011 le parle tient de la Soulc et du Labounl; en d'autres termes, le dialccte soulctiu a des inllexions musicales, auxquelles le has uavarrais participe plus ou moins, et que le caractCrc biblir¡uc <lu labourdiu ne saurait admettrc. Cette comparaison des dialect.cs ba.sques UlL'\ dialcctes grccs u'est point, du reste, une simple réminiscence de grammairc, et il ne scrait pas impossible de lti justifier en ét.ablissaut la con~ formité des rCglcs dans les rapports des dialectes de l'une et de l'autrc languc. Mu.is j'ai encore Ull mota llire des pastorales, et je m'empresse d'y revenir. Leurs autems sont tout a fait inconnus. On n'a conservé le souvenir que des inst.ituteurs qui depuis un siecle se sont attachés a recueillir les productions des muses euscariennes, et employés Ules faire représenter. Ce sont Agie, lle Tardcts, Laxague, de Lichans, et Goyheneix, d'Al~ay. Depuis 1826, ~L Satfores aiué, fücteur de la poste dans la premiere de ces localités, y a fait jouer, ainsi que daus le reste de l'arrondisscment de Mauléon, de cinquante a soixante pieces. C'est U. cet homme modestc, grand collccteur de pastorales busques , que je tlois queh\ues-uus des détails qui précCdent; les autres, en plus grand nombre, m'ont été fournis par M. l'abbé Bordaehar, de Mauléon, ancien économe de l'Institutiou de Saint-Pala.is, qui rappellc mon digne ami, feu l'abbé Ségalas 1 fondateur de eette maison 1 mu.is r¡ui ne saurait le fafrc oublicr. Si ce qui précedc a pu intéresscr, je n'ai plus qu'un scul VCI!u ~1 formcr: c'est que le théátre Lasque, déjU. amoinJ.ri par <les pertcs inévitables, soit bientót publié, avec une traduction et des notes, par un homme familiarisé o.vec les ouvrages analogucs que nous a légués le moyen U.ge . Nous aurons ainsi une nouvellc exprcssion Ju génie populairc dans nofrc pays, nous donuerons un uouveau sujet d'envic 3. l'Europe savante, et l'on ajoutcra ¡t l'histoire lit– téraire de la France; car, mérne en supposant que la plus grande partie de ces pastorales soient traduites ou irnitées de nos anciens mysteres, ou tirées de nos vieilles chansous de geste, il faut reconnaitrc que nombre des oríginaux frarn;ais n'cxistent plus.

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