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llEl'U~:SE!liTATIOi\S llJ\HI AT IQUES. fi3 dout .Mauléon est le chef-licu. C'cst dans ce coin de terre, (1ui a vu u::Liire les Oihenru·t, les Archu, eu nn mot les meillcurs poütcs basí1ucs, que l'on conserve les recucils dramatiques les plus reuommés, et que se donncnt les rcpréscntations les plus soi– gnées, comme les plus frér¡ucutes. La ba.ssc Navarrc n'a guCrc, je crois, de pastorales propres, non plus r¡uc le Labotml. Les Labourdins ue conuaisscut meme pas chez eux ces spectaclcs, ou, a parler plus cxact.cmcut., ils paraissent avoir abandonné la. t.ra – gédie; car i\ y a cncore á Saint-.Jcan-dc-Luz <les fommes qui l'ont jouéc. Quant lt la. comédic, ils n'y out point renoncé. Ccttc clifférence <lans les coutwncs d'un pcuplc du merne sang, aggloméré sm· un scul poiut, se ret.ronvc encare dans d'aut.rcs amuscments, comme les dramcs satil'iques, les mascarades et les di,'ertissemenls du carnaval, que l'ou ne voit pa.s ailleurs que dans la Soule, avec le scns caché qui les dist-i11gue. Cett.e partie du Pays Bas11ue, clont le uom Suberua présente U. ¡les Basq1es le su ou VüUf respec– tueux 1, n 'aura:it.cllc point eu autrefois rtnelques prérogat.ive.s? Son dialecte, du moins, pcut l:trc comparé Ul'ionicn pour la douCeur rclative des rnots et l'hannonie de la prononciai.iou; c'est su.ns conkcdit. la plus poétiriuc des variétés de l'ldiome euscarien. Le 1 Ainsi l:cri1, ee nom signifierait vous se11/e; mais cette étyruologie trou,era des contradictcurs. D"abord les Labourdins el les has Na\'arrais dlsent S!lbtf'on, ou plnt6t Zuberoa, el les Soulelins cu:i;-m~mcs, pour la ]Jlup~rt, Ciberon. JJeroa signific chaud. En seeond licu,jamais, dans le hasquc, pronom n'e11tradJns!a rormation tfunnom 11roprc. Tous lcsnornsde lieudont lasignitlcationest lncontestable,sont forn1i:sd'unsubstantifou dedcux,avecousa11sdl'Sinencelinale,ou avcc un nom de nombre;d'un substantifetd'un adjectif ou partlclpc-adjcctif. C'est I~ une regle sllre qui coutnrie fort les ehl'rcheurs d'él)'mologlesdup:¡ys,etcontrc!3que1Jo la plupartvont échuuer. - Oilmiart rcgudelc nom de la Soule comme uneconlraction de rancien tcrme S1bola, qui signifie, en basque, un pays de forCt. (l\ 0 0/ilia11lriusque J'asconiro, lh·. 111, cliap. IV, p.400. Cf. ll11driani Va/u ii ,VoliliaGalliar11.m, p. 53!>, col. 2.) ll convient d'ajouter (¡ue nos ancCtres tfüaien~ Sable, comrue on le voit par un articlc des lnstructions d•mnées, en 1378, ~un agent secreLdeCharlrs-lc-Manvais. (.lltmoires po1r serviril l'hisloirede Charles ll, etc., par Secousse. AParis,cbci [)urand, M.DCC.L\'111., in-iº, t. ll, p. ii75, 376.) PierreOlha¡pny, parlan\ de Ja Soule, qui est, dit-i!, . Je ¡iafs :incirnnement appelé Cubtf'aa, • ajoutc ; «mot b:1~qnecomposéq11i signille 1'01tsesles cliaud, ponrcc quelcpeupley estdcjoYi3tle hunieur, • Quant :tnnom frant;1is,i\ Juidonne pourorigine« f[UCcepclil recoin en~ironné tluUearn,Aragon,et LiasseNavarre,s'est tousjoursmaintenuscul rnl'obeiss.111cedesroys tle Fr~nce, conten~n• les villes tt ch~steaux de Mnulcon, le Bonrg, et t'ahbaye de Saincl– Engrace, Villcneuhe, ~lontori, et fürrcus, avec cnviron GO. p~rroisses ou \"illages, • etc. ( lfistoire des comptu de Foi;z:, Bearn et Navarre, etc, A Paris, M.DC.XXIX., in-4°, llv. lll,thap.11, 1i.48:J.)

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