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PIEllRF. ll'AXUI,AR. 473 mot-s répondant h h~ méme idée dans ces dialectes. De fa nait parfois uu cerlain embarras et un mélangc un peu obscur de certaines phra.ses ; de 10. encore une apparcnte naturalisat.iou de mots fran~ais ou espagnols, J.ont cepend::mt. le basque peut se passer comme en ayaut les ér¡uivalents dans quelqu'un de ses dialectcs. De plus, les J.ésineuces verbales sont parfois aussi trop dures et compliquées, bien que l'cscuara en possédft.t <le plus simples et de plus harmonieuses. Enfin, il y aurait. heaucoup a. l'edil'e a l'orthographe dn Gueroco guero, snrtout 3. la négligence avec laquelle il est. imprimé. Peu t-et.re tronvcrait-on des Basques pour repousser la premihc partie de ces critic¡ucs comme mal fondée, et qui souticndraient. que l'emploi des synonj•mes sejustiíie par le sens gradué que l'on pcut leur donucr ; mais les hommes inst.ruits des trois dialectes que j'ai pu consulter, m'ont tous parn égalemenl. cmbarrassés de ces synonymcs et de l'ort-hographe d'Axular, tous d'accord sur la uégligence avec laquelle l'impression a été faite. Cependant ces fautcs de divers genre, assez nombreuses pour et.re remarquécs, sout loin d'étre assez graves pour déprécier l'ouvrage. On peut les signaler sans encourir le reproche de purisme ; 011 peut passcr out.re sans etre taxé de trop de com~ plaisance. llcstdoncjuste de rendi·ehonunage ¡~ l'auteurdu Gueroco guero pour a.voir, le premier des Rasques frarn;ais, apr6s d'Echepare, élevé sa vieille languc riu nivca.u des aut.res , et rechcrché en elle les ressources li_ttéraires uécessaires Uuu ouvrage tic longne haleine en prose. Les coblacari, les auteurs depastorales, sembleut avoir précéclé ces deux écrivains dans l'cssai de compositions euscarienncs; mais, out.re que Jeurs product.ions n'ét.aient qu'en vers, il est essentiel de faire remarc¡uer qu'étrangers pour la plu– part aux lett.rcs, ils n'ont mis dans leurs chansons et leurs pi6ces tle tbéftJrc que les expressions, tomnures et locutions parlées par t.ous dans leurs dialcctes et de leur temps : de fü bien rles incor– rect.ions, bien des mélangcs de mot.s étraugers, de locutions hasqu"i.~ées, vice, disons- lc en passant, qui rCgnc dans presque toutes les traductions lle livrcs de piété. Partout on rcncout.re le langagc vulgaire; Axnlar seul a le mérite, tonjours apres

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