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45~ LE rAYS RASQUF. . je ne :mis pourc¡uoi. » Parle-t-il de ses peines, pow· lesquellcs il implore la pitié de l'inhumaine : ( Si vos douleurs sont grandes, réplique-t-elle, il ne manque pas de médccius au village; vous guérirez bieutót, car votre pcau n'a pns de blcssure. » Et aiusi de suite, jusqu'U. ce que le patient réclame un rcudcz-vo1L'i. La Dispute des Amoureux ( Auwrosen Dispu.tri, p. 133, 150) préscntc du naturcl; je n'ai rien h dirc de plus. Sous le titrc d'Jlistoire de Monsieur Hcrnai·d d'Echcpare( rtlossen IJernat Echapareren Cont'Uyri, p. 138, 163), notre curé poetc uous a conservé le récit tl'nnc mésa.venture <1ui lui ar1ú·a; muis il cst i~ rcgrettcr qu'il se soitborné a nous parlcr de sa détention, saus en indiqucr ni la cause, ui le licu, ni l'époquc. Ce qui rcssort de ses vcrs, c'est <¡u'il fut incarcéré par ord.l'e du roi de Navarre Jcan 11, ou llenri 11, qui l'avait mandé aupres de lui en Béam. Nous ter111iuerons en rapportant les deux piCces par lesquelles not.re poete íinit son livrc : CON'fnAl'AS, Heuscara, lalguia<li canpora liaracico herrira. Ucnc<lica dadiln Heuscarari emnndioa Ocharduien Lhornuia ~ Heuscara, ialguiadi pla~ara. Bcrco gendcc ustc~ rtl.cn l~cin scl 'il.ia .;.:aitela. úrai dute phorogatceu Bnganatu circla. Heuscam, lalguiadi mun<llll'a. Lcngoagetan ornen inr¡an, ~stimatze gulilan; Urai aldi?. hic heltaril11c Ohoria orotan. Heuscat·a, Habil munrlt1 gucira. Berccac oroc i.;.:an tlirn PA8 OE D.1.NSt.:. Escuara , sors dans le p ¡i.ys de Garacy. lléni soit celui t¡ui a <lonné a l'escuara un essor convennhle ~ Escirnra, moull·e-toi en p11- l11ic. Les uutres nation:; peu– saicnt qu'on ne pouvlit Le sou– rnctlrc á l'art d'écrire.Qu'elles sachent mainl.enant coml.iir.n grande était lcur erreur. Escuara , parais clans Je mun<le. Parmi les langues vi· vantes , tu occupais un rang inféricur; aujourd'hui l'hou. ncur <loit t'apparlenir sur to11- tes les :mtres. Escnara , va parcourir l.! monde entie1". 'l'outes les lau· gues ont atleínt lcur apogée;