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BF.RNARll ll 1 F.CDEl'ARE. aujourd'hui, je .Jeviendrai homme d'église et je me passerai d'clle, c:u·elle a sali sa robe. Je trouverai encare bien d'autres maiLresscs.) Si cettc idée, qui scnt. son XVI• siecle, parait toute naturellc a <l'Echepare, comment pourraif...il supposer l'ombre du crimc daus les fictions poét.iques, lui que la réalité u'effraic pas? Ce n'était point daus lle parcils seutiments que le vicux trouba– dour castillau, Juan Hodrigucz del Padron, au mome11t <l'enl-rer eu religion , prenait cougé tle sadame: «Vis en joiei si tu peux, Jui dis:iit-iJ, et ne souffrc point U. atteudrej car U. la peine <fUC j'éprome, je nºespere pas que nous nous revoyions jamais ni l'un ni l'autre. - O douloureuse séparation pour le triste amant qní, couune moi, demande la pcrmission de prendre congé de ta vur. et' de sa vie! Tu perdras ta peine U. t'occuper davantage de moi; car 1 Uvoir ma grande tristesse,... je n'cntends pas que nous nous úvoyions jamais l'uu l'autre. - Comme vous fütes la prcrnit:re dont je devins priso.nnier, des a. présent je vous donue ma foi que vous serez la derniCrc 1• JI La Demande du Baiser ( Potaren Galdacia)~ clont le texte se lit page 131, et. la traduction page 149, préseutc quelque rapport a.vec t'Oaristys de Théocrite, imitée, comme on sait, pai· Audré Chénier. Que ne puis-je rapporter en cntier l'idylle basque? On y verrait un petit drame animé, dont les personnages ne sout point de convention comme daus le poete d'Alexand.rie , mais parlen t. et se meuvent eomme de gais i de spiritucls montagnards, prompts en amour, lestes en paroles , tels que je me représente Bcrnard d'Echepare et la beauté qui lui a inspiré la Demande du Baiser, dont il y a t,oute apparence qu'il est aussi Lieu le héros que l'auteur. Dans l'Amow· brtilant (Amores erreguericia), on retrouve toute la grilcc, toule la nal·veté de J'églogueantique, avec qucl'lucs traits espagnols. Un amonreux fait connaitre sa passion Ula femme qui en cst l'objet, et celle-ci feint. pendant longtemps <le ne pa.s eornprcmlre. Au malheurcux qni se plaint d'avoir été volé : • Je n'ai rien <tui vous appart.ienne, dit-elle 1 et je suis tonte eraiuli\•e, '!'/Ca11citmtrodeJiumAl(o11sodeBae1w,e1c.,étlit, dc Madrld,p.506.col.1, nº 470.

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