BCC001198-6-14000000000000000

450 LE l'AVS llASQUE. La piCce iutitulée Ezconduyen Coptac (Couplets des .Mariés) est certa.inement inspirée par un épisode de la vie de Bernanl d'Echcpare. La plaie saigne encare : on le reconnait a la vérité des scntiments, a l'énergie du style. Ce morceau finit ainsi: Amoria ixu Ja eta ezk1.¡;.agu r;uccnn, Eztu n,;te bcrccl'ic dela lccot maite dulcna. Suiac vano gai.zquiago erra di ro guii;;ona, Ichasoac ez iraungui erachegni dadina. (L'amour est un aveugle, un véritahle despole qui s'attribue senl le droit d'aimer. Ses flammes peuvent consumcr l'homrne plns racile– rnent que le feu; lamer enti~re ne saurait en arrt•Ler les ravages. ) Ce dernicr trait ne rappcl!e-t-il pas les pa.roles de Macbetb, assa.ssin de Duncau, que Shakspcarc semble avoir empruritées aux Bohémieus 1. Will all gl'eat Neptune's ocean wash this h\ood C\ean from my hand't No, etc. ( Jtacbeth, act~ 11, ~ci.·nc 11.) ('I'out l'ocean du grand Neptnne fera-t-il d.isparaitre ce sang de ma m:iin? Noi1, etc.) Je passc la piece intitulée Amoros secretugui dona ( l'Amourcux secret ) 1 non qu'ellc soit médiocrc 1 mais parce que je ne puls t.out cit.cr, etj'mTive a la page 131 1 oU je tlois signa.lcr dans l'Amourcu.x jaloux ( Amoros gclozia) , pctitc élégic pleine tic grace et de passion, le trait suivant : .Jangoicoa, edeta<¡u amoria gogolie, Eta haren irudia ene \•eguietnric. Harc ingana eztaduca unsa leiald.atet·ic; Ni ere eli¡;atureniz orai, hura gaheric, 8aroiad.u lohitn eta eztut haren veharric, Nahi badut ur¡enen dut orai ere berriric. (Seigneur, ótez de mon cceur le souvenir de cctte femme; faites que ses traits liisparaissent de Llevant mes yeux. Elle m'a trahi. Eh bien! ' Aunsos guilles - Y te chobes - En é rreslc¡¡o - E Bombardo, - i'iástl n!eal>b– Equiehardila - Sos sar mi!nda - Te petró. (Tuaurais beau allerte laver dans le golíe de Lyon, tu ue te déliarrasseras ¡1astlela tache que tu as ll'1lll'Uée ~vec moi.) (Th~ Zincali, vol. JI, p. •47, art. Frtsi~go.J

RkJQdWJsaXNoZXIy NDA3MTIz