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BF.RNARíl íl 'F.C RRPARE. dans les contrées méridionalcs, et h. cctte propriété, si commune chez les art.istes, de se <lédouhlcr et de séparer complétement le personnage de l'homme. L'éloge des femmes ( E11w:;,ten Fauore), dont le tcxte se lit page 125 , et la traduction page 143 , est un morceau vraiment re1m:u·quable. La eomposifion est uett.c et suivic, l'idée et le seutiment y rCgnent plus que l::.t. ·poésie; mais des traits comme ceux des strophes 3, 4, 5 et 6, méritent de n'etre poiuf. onhliés. Le douzierne couplet rappelle le prétre ; (:uhur gutic, amlre gatic, galzqui erran Lliroile Haiez hongui errailea onestago ti¡;ate. Emazteac cerongatic gaiz erranendiral{1'f lfandi eta chipi, oro haietaric guirade. ¡ Peu de sages parlent mal des femmes, car ilsaiment l'honnNe; et pour(¡uoi mCdire d'cl\e:.;? Grantls et pelits, tous nous en recevons le jOUJ'.) Tombe aux pieds de ce sexe a qui tu llois ta trn'we, a dit Legouvé en terminant son lJlérite de:~ Femmes. J'aime mieux le vers basqu 0 c. Aprks avoir énuméré tous les liens qui raUachcnt. l'homme Ula femmc, d'Echepare s'écrie na\vement : Paraliü;uian nnhi enuqne, emazteric ez paliz. (Pour moi, je ne voudrais pas <iller en paradis s'H ne tlevaiL point y a·voir lle femmes.) A \'ant de finir, notrc poCte trace le tablean des charmcs du beau sexe en termes kop vifs pour 11ue son traducteur ait cru devoir les rendrc dans notre langue. Nous imiterous sa réscrve, et nous nous en tiendrons it la strophe qui termine ce morceau : Nor da gui~on modorroa harc;az orhit eztena . EL.a guero hala.coa gaiz erra.ten rluicna? Ez da gui41on naturazco hala eguiten duiena , Ceren eztu e¡;agucen hala hongui eguina. (.Eh liien ! quel est l'homme assez swpide pour oublier dn tels agré– menls et J)Our dire du mal de~ femmes'f Ce n'e!'t qu'aux monstrPs de la nature ;\ ignorer ce qui fait du hien. l

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