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LES PllOVl.lRllES BASQUF.S. ~lundu hunec didnri itsasso::i., l¡.;uerica csUHJUiena on<larrera doa. 41 (Le monde res:.emble a la mer : on y voit s'y noycr ceux qui ne savent p<ls nager. J Dans un aussi graml nombre de proverbcs, ou s'attend indu– Litablemcnt a en rcucontrer de relatifs aux mreru·s et couhunes du pays; rnais ceux-13. sont en petit nombre, et l'on peut les rapporter tous. Cbez les Basqucs, ('omme chez les É.cossais et les Irhmdais, le jonr d'un enterrement on sert un festín aux pareut.s et. aux amis du défuut 1• De fü le dicton : Hila lupera, Visiac assera. (Le mort a la fo-::se, les vivants a la saoulée.) Ordinairemcnt les maitrcs et maitresses de maison occupent la meilleure place du foyer, (¡ni est celle de dcvant Je fcu; les cufonts et les scrvitcurs se t.ieuncnt au coin, et ceux-ci out cout-ume de révétcr les choscs qu'ils eutemlent dire aux premiers. De fa le dicton <tui suit : Ser dio imt ondocoac? Ser baitio snt·aizinecoac. {Que dit celui qui se tfont au coin du foyer? Ce que tlit celui qui est assis au dcYant du feu.) Le saut, conuue 011 le vel'J'a plus loin 1 était un cxcrcicc fort en houneur chcz les Ba.squc.~. Pour dire que sous un habü modcstc ou pcut rc11contrer un noble coour, ils ont cet adage: Iau;;cari ona Capaxar-duna. (Sous une rnéchante cape se trouve souvc11t le Don sautcur '.) ' • Oua11J qurlt1u'un n1curt,dit0ihcnar11kscscompatriotes,ilsmanifestentlcurdoulcur ¡iardeslamcntalions; ccqui nelescmp.eehep~sdejoindrca !acérémoniedcsfuni:railles, 1lcsrc11as, mi,en dccertainscmlroits,on est d'opinion!¡u'i! ncfaul JlOint servirdc ~iandc rOtie. • (Nolilia 11lriKsq11e T'tlscm1ítt", lih. 111, cap. IV, p. 408.) llans plusieurs cantons dr-s munta¡;-nes du Roussillon, lesparentset l~samísdu défunt sel'éunisscnt, apr!ls l'c11tcrrc– mcnt, ~ u11 rcp<1s, qui se fait onlinairement en m3igre; s'il est en gr~s, onn'y doit sen-ir ni vo!arne ni gibicr. (Henry, llistoire de Ro11ssi/1011, cte. PHis, lmprimerie royal<', M. DCCC. XXXV., in-8°, I"' partie, JI. XCII.)DIJs la 1in du XI\'º silJclc, les_roisdeN11varrc l'SsayCrcnt, mais inutilement, d'aholir ou au Uh\ins de r~primcr chez tux un us~gc moiu.~ honorable pour lesmortsl)ue rnineux: pour Jcsvivants. (Dice, dean/ig. del reino de f\'a– varr¡¡, t. l, p. SS"t, Hl. E11lim11s.) 1 Voyez une vari~Dle dece proverbe d~us Je Nr;/i/ia 1t/riusq11e Vasconiit, p. 55.

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