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44'2 LE PArs B.ASQUE . il le <lit daus la suite de son épitre, que je continue i.i t.ranscrire en me servant de la traduction de M. Archu : o: Mon seiguem et mon maitre, vous estimez, vous honorez, vous glorifiez le basque, comme tout ce qui est noble et naturel ; daignez done agréer ces quelqucs vers tombés d'une plumc iuexpérimentée, afin qu'apres les avoir vus et ~orrigés, vous puissiez, seigneur, les faire imprimer, si vous le jugez U. propos. P:u- fa nous aurons tous la. satisfaction grande de voir, gr:lcc i.i votre obligeancc, le basquc imprimé pour la prcmit:rc fois. Nos neveux, imitaut votrc exem· ple, pourrout coutinucr ¡t do1mcr de l'cxtcnsion aux publications cuscarienues, et les Bas<¡ucs auront., comme les autres peuples, uu corps de doctrine écrit ponr lcur agrément, lcurs conversatious, leurs chauts, un passe-temps, en un mot. Nos desccndaut.s y t.rouveront un stimulaut pour perfectionnc1· de parcils t.ra.vaux. Eu les lisant, nous tous qui so111rne1' obligés d'invoquer le Seigneur dans ce rnoude, nous y passerons heureuscment notre ''ie pour obtenir le paradis dans l'autre. Amen. » On peut t.rouver dans ce qui préct:de une justitication des poésies galantes tic d'Echepare, en mCrne temps l[UC la Jll'euve de icur origi11alité. Quaut ti. la dcrniCrc phrasc, on ne manquera pa.s d'en rcmarr¡uer la bizarrerie apres avoir luce qui va suivre. La partie iutit.ulée Doctrina ckristimut semble une séric de lambeaux traduits des psaumes et des prit:rcs de l'Église. La mora.le eu est pure, élevéc, mais u'olfrc gu6re plus de poésie que les quatrains tle M. de Pibrac. Il faut noter cepe11da11t ces passagcs i¡ui vienuent aprCs la prikre pour le dinmuchc : Anhiz gemlez mirai nago ueure lmrnyaz lellenic, Nola gautlen mundu hunequi hain vorthizr¡ui iossiric, Hanba~ geude dacuscu.la hunec enganaturic ! Oranocoac igorritu oro buluzcorriric , Eta eztute guerocoec hontic escapaceric. Je m'étoune de ta plupat't dm; l10mme,;, de moi-meme le premier, cu ,;ongcant a l'attachement qtH.l nou,; avons pom ce moude. Combien nom; somme,; qui nous laissons abuser par cet attachemenU Et ce– pemlant. J(l monde a renvoyé nus ceux qui ont vécu avant nous, et eeux qui viendront apres nous n'échapperont pasa ce sort.

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