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40 LE l'AJS UASQUE. En généml, le jour <le Saiut-Laurcnt, ou il füit trCs-chaud, ou il tombc Leaucoup de pluic; aussi les Guipuzcoans discnt-ils : Jaune done Laurenli, Escu batean euria, heslean ilinti. {Scigneur saint Laurent, une main en pluie, l'autrc en tif;on.) A la fCte de saiut Simou et de saint Judc l'hivcr approchc, ce qui a douné licu 1L ce dicton : Sanct Simon eta Juda, Negua eldu da. (Saint Simon et 3aint Jnde, l'hiver est en vuc. ) Autrefois, a partir de cette époque, la navigatiou était iuterditc 1, cl'oU le proverbe: Sanet Simon eta J udaetan, Onciac ancoraelan. (Pnr i:;ainl Simon et sainl Judo, les navircs t\ J'ancre.) La 111er a inspiré aux Ba.sques un bien bel adage, cité par M. Ferdinaml Denis, dans son iutéressant art.ide sur les pro- veriJes t : Othoizen cstar¡uiena Jaincoari, Uemtio it.sasoat'i 3• (Celui qui ne sait pas prier Dieu, q11'il s'adonne .i la mor, pour l'apprendre.) Oihenart a. encore recucilli deux autrcs.dictons relatifs a. la mcr et a l'idée que s'eu font ses compatriotes: ltsassoac adarric cs. (Lamer n'a point de brancl1es, auxquelles onpuisse se prendre quaml on se noie. ) Itsasturnarcn emastea, goiscan scnhanl.un , Arratsean elh:i.rgun . (La femrne Ju marin est bien souvent mariée le malin, et Yeuve le soir.) ' La memc défense existait en ~ :cos.se par acte 1lu 2eparlemC'nl de J:1rqu~s 111, chap. XV. ' Ce morceau, 11ublié d'abord dans la Rev11e de Paris, t. XLlll , 4° livr~ison, a reparu en tétellu f,ivredes Pro1urbe1(ranr-11i1,par M. le l\oux de Lincy. A l'aris, chez Paulin, 1S4t, in-12. Voyrzp. xij. • LesK~pagnnlsnnt chezeux l'équiva!cnttle ccprovcrhe: Q11icn no sabe~ Dios rogar, Quesepongaenaltamar. (Les l!a el coutumes de 111 mer, t:lr.. , 11~r C\cirac. A'Hauen, chcz Je~n \'iret, M. DC. LXXI., ht·.Jº, 1. :!3. ,i

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