BCC001198-6-14000000000000000

LES rnoY.EllllES CASQUES. 37 Est-cc 3. dirc qu'il füille, dans le choix d'une femmc, se laisser guider par l'intéret? Bien au contraire : Ernast.ea harzen duenac t>scontsari hutsagati, llihara.rnuna da dolu-eguna, gaiz darraiconagati. (Celui qui choisit sa femme par la seu\o considération de sa dot, s'en repent dés le lendemain, a cause du mal qui lui en revient.) C'est, en cffet, une bien laide chose que l'avarice; le Ba.sque raconte ainsi un épisode de son histoire : On-gosseac gui~on bat lü\ic ihes seguin Eliga-Jmrnora, Eta esta gurros hantic atera. {L'avarice ayant tué un homrne, se réfugia dans l'I~glise, et elle n'en est pas sortie depuis.) JI caractérise ainsi une espece d'avares, chiches pour le liard, larges pom· le ducat : Suhur arditarcn, erho dugataren. La philosophie ¡lu peuplc ba.squc n'est pa.s t.oujours chagrine; elle montrc quclquefois une insouciaut.e gaieté, comme dans cette devise que le chevalier de Béla avait. inscrito au~dessus de la porte de son chát.éau 1 et que M. Lherminier assure avoir luc sur une maison de la vu.llée de Baztan ! : tehen hala, Orái hola; Gnero, etchakin nola. (Jadis comme Qil, aujourd'hui comme ci, aprCs je no sais commc.) Scepfü¡ue ou non, il faut féliciter la sagesse des Basques d'avoir consacré hi maxime suivante : Jleti serbizari leia\a eta prest.ua, lfarzednn da, liad'oro pagatua. (Toujours un sc1·vitcur fidCJe et dilige1H esf crú<rncicr, Jiicn que payé do son salnite.) · Elle s'émancipe quelciuefois au point lle préscnter des images érot.iqucs 1 commc dans ce didou: ' Voy11geen Nrwarre,ete., chap. Vlll,p. S16. • Courrier de Bordcaux, nº tlu 26 octobrc 1839. (Extr~it 1.ruu raworl sur les provinces basques,cm¡irunlilauPlwredeJJ11yo1rne.)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDA3MTIz