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34 J,E l'.\YS Rc\SQUE. Chroniquc rlc Navarrc, de Guilhmme Auelier, 1lc Toulousc, qui prouve la popularité de uotrc a.da.ge dans les Pyrénécs it la fin tlu Xllle siCcle. Eustachc de Bcaurnarchais rcudant réponse a <les bourgcois de Pampclunc, le cite il lcur euvoyé : Jligas les qu'cn .i. jorn Paris non fo obrat 1• (llites-leur qu'en un jour raris ne fut pas fait. ) Les Rasques savent qu'uuc bonne occasion pcnlue ne se retrouvc pas: Arstoa emoi'c arlmia sesanac, guero erossi behar uken suen. {Cclui q1Ji rcfusa l'Ll.nc en don, fut obligé aprl's de l'achctcr. ) Attachés a leurs mont.agnes chéries, .ce r¡u'ils exprimcnt en disant que la. vuchc de Gorbeya désirc toujom·s Gorbeya ! , ils ont consigné dans plusicurs lle leurs proverhcs la répugnancc f[HC leur inspire l' ét.ranger : Azerl'i, otserd. (Pays d'Hrnnger, pays de loup. ) Azeac escua laz. (L'étranger a la main rmle.) lis sa.veut, ccpendant, que le séjour des champs n'cst bon que pour les gens en santé, t.émoin le proverbe Urtun hiriti, Urrun úffagarrili , qu'Oihcnnrt rend par Loin de la vitlc, loin de la santé, mais qui n'cUt rien perdu U Ctre représenté par nafre vicu.x dict.on : l oing de t:ité, loing de santé 3• Mais 3. quoi bon les secours do la. médccine? L'hommc des champs n'aw·a jamais besoin d'y rccourir, ta.nt r¡u'il se conformera a cette maxime : Has ncsac egunco araguias, azoco oguias, eta xasco arnoas, eta axcterrac bihoas. (Nourris-toi de la viande d'aujourd'hui, du pain d'hiel' et du vin de l'année paseée, et je dirai adieu aux métlecins.) • Jibtoiredt /aguef't'ede Naval'f'e, elc.,p. 11!4,v.189'2. • Aneienprovcrbeeitt:parEstcban dcGaribay. •Gabriel L\leurier, 1'hresor de sente11cea dlJfu s, cte. Anouen, chei Nlcolas Lcscuyer, M. D. LXXVlll.' pelit iu-t~. p. too.

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