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SA'IInES. 373 L:ONWLl'ATION l\JATIUJ\IONIAl.E. Un célibatairc consulte les gens mariés pour savoir :;'il doit changer de position ; puis, apr6s s'Ctrc répoudu 11 lui-móme, il :;'amuse d'cux et se félicit.c de son état. CommcJcau de Mcuug, il est tenté de s'écricr : N'est nus ltUi marié se scnt.c, S'i\ u'est fox, qui ne -.;'cu repenle 1, (Le 11oma11de la no,e, étlit. de M.'.!011, v. ~725 ; l. JI, p. 209.) ou plutót eomme Je paysau vendéen : Ki&hié s·y trampant, c¡ui trechant Ben áése en mariage. (némoirei de l'Académie celtique, Ne., t. 111, p. 380.) C'est., comme 011 voit, le mérnc sujct sur lcqucl , apres Théo– phrasf.c 1, Juvénal 3 et Antonio Vineiguerra ', Rabelais et Boile:m se sont étcndus si agréaLlement, sans pa.rler de Beaurnarchais, qui fait dire a Figaro que de toutes les choses sérieuses le mariage est la plus bou!Tonne. Cettc plaisanterie, qui pouvait etre vraie a l'époque et dans le monde oü vivait son auteur, manque tout a. fait de vérité dans uue société oü l'homme ne contra.etc mariagc ' Un autrc poCtc eonlcmporain rait dirc 11 une femme: Prendremaritcstchosellremcnanl, N"estpasmarcJ1iésqu'onlaistquantserepent; Tenir l'estuet, soit lait o avenan!. (Dele Ame/ot, eoup!. 7. - le llomancero franr.oi11, cte., ¡iar M. i'~ulin i'aris. l'His, Techcner, 1833,in-t'.!:, p.13.) • Voyez une note de Lanlin de Damerey au Roman de la füne, édit. de Méon, t. 11, 1i.20;i-~. • Sal. VI , vcrs28etsuiv. 1 l.iberutrumdeceat 8t1pien1em ducere urorem, 1uil in ca/iba/u vivere. BononiaJ, Plato tic Bcnrdietis, 1495, in-4°. De son cóté, Poggio a composé un traité qu·n a intitulé: A11 selli &il uxor áucenda. Voycz leS Dissertations de Vo3sius, t. I, p. 48, et\' Ifütoire lilU– raire d'Italie de Ginr;uené, t. 111, 1"' parl., ebap. XIX, p. S17. - Cbez nnus, on trouve des eonseils sur le mariagc adressés ~un ami par Eustaehe Desebamps, dans le rccuei! de ses poéslcs publié par Cnpelet, p. !16. 11 cxislcencoreun lraité de J. Cbaussé,sicur de la Terrii:rc, de l'Execllence du maria¡¡-e, oU l'on f~it l'apologie des fcmmes, etc. P~ris, ;\JarlinJouvenel, 1689,in-12.