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CB!NTS JJJ:: MONTEVIDEO. Bz dakit handic url'un cor daucan biciac. Adios crrJtean hcrri maiteari, llil1o~a ~aurthua, naiz eman nigarrari. Di ruaren goseac etchetic narama : Utci behar tlut a.ita, utci behar ama, Seguran~aric gabe nihoiz bihurtce1~0, lragan atseguinac berriz cobratceco. Lur atcean ftUhaiti;a laster iraunguitcen, Dest.erruan guizona gaz.tcrric (}ahartcen : Han galdeturen bethi herria bihotc;ac, Escasa ez betheco iral>aci untgac. Dcsterruan non causi herrico mendiac, Aitcn eguin ederren leklrnco hundiac? Ohitu ezquila ere cz dut adituren, Dezcariorat ez nu bcstetan deithuren. Desterruco bidean erortcen denari Lagun onic ct<;aio aguertcen sokhorri ; Eritcean ez duke amaren artharic, Hil daiteke inguruan nihor gabetaric. Je ne sais loin de ta quel smt m'est réser\'Ó. En disant adieu a mon cher pays, Le cceur brisé, je me prends a plcurer. La soi( de l'or m'entratne loin de ma maison : .l'y laissc mon pere, j'y laisse ma mP.re, Sans certitude de les revoir jamais, Et de compenser d~ nouveau les jours d.~ l'exil. L'arb1·e trans11\anté languit sur le sol ólranger, lJans l'exil l'homme vieillit a la fleur des a.ns : La le camr de réclamcr toujours le pays, Et ce vide, les onces d'or ne pourront le remplil'. A l'étranger oU trouver nos montagnes, Tl)moins fameux des exploits de nos percs? Je n'entendrai pas la c\oche connue de rnon villugc, Elle ne m'appellera plns aux joies, aux retes. A qui succomhu sur la tcrre étrangere N'accourent point, pour le secourir, des amis dP.vouús; Mu.Jade, il n'aura point Je¡; soins U'unc mi.lre , Mourant, pcrsotmc puu1· rcCC\'Oir son dcrnier soupir. 347