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332 LE rus RASQUE. RossignoleG sauvage, Rossignolet charmant, Apprends-moi ton langagc, Ton langage d'amant 1• AprCs ce <¡ue l'on vient delire, commentcroire que les croyances populaircs sur Ja Jangue <les oiseaux y furcnt répandues par l'iu– fluence scamlinave ou teutonif}UC '? Je n'ai ricu a dirc sur le second couplet de la chanson ba.sque que l'ou va Jire, mais le troisieme doit m'arreter un moment. Le poete adresse la parole a un soupir et l'envoie ¡~ sa bien-airnée. JI u'est pas rare de rencontrcr, dam notre ancieune littérature, des exemples d'intcrpelhtions semblables , et le recueil de Lahon\e m'en fournit deux , l'uu de Fraigne, poCte du XIV• sikcle, l'autrc de Philippe de Doulainvillicrs, l)UÍ rimait au XV•. La premierc de ces deux piCces est clmrmantc : Et olt va&-tu, petit souspir, Que j'ai onl ~¡ doulcement l 'l"en vas-tu mettre •\ saquemcnL Queh1ue povre amoureux martín Vien ~i.t, ll)•-ino~ Lost, san:; meutir, Ce que tu ns en pcm;emcnt. Et oü vas-tu, etc. llicu Le conduye :\ ton Uesi1· Et Le rarnene a sauvcmcnt; ?ifais je te requiers humhlcmcut (.lue ne faces ame. mourir. Et oU vas-tu, etc. ( Easai 1t1r la musique, ele., lom. 11, r•. 264. \"uycz cnrore p. 357.) Ce morceau ne pcut que gagncr i~ Ctre mis cu paralle!c a.vec ' On trouve d'autrcsvcrsionsdecclte chanson, f!ite de /11mariée, d~ns les luslniclil>"s relalivcsau;r1!otsiespopulairesde la l'rance, p.49-5'2. • llisloirede fapot1iescandinave,pro!égornl:nes,ctc. Paris,Broekllauset Avenarius, 1839, in·8º, p. 113, en note. -A un autre qu'~ M. du Méril, je citerais ce que Philostratc tfüducicld'or etd'azurqu'ilyavaitdanslasalleduroidc llabJlune;onyvoyaitquatrc pclilsoiseaux, appelés langrusdesdieux, qui chanl3ient ordinairement nu prineceesp~roles ; • Prcnezg:trde, sire, que la vcn¡;canccdl\'ine nctomlie survo11s, si vous ncfüilrs justice.•-Jccilcraisencorc le J,ai fle l'oiselet,r¡ui dérive certainemenld'unesource orientale.

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