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28 LE PAIS llASQ\JE. sequement sujet et attribut est le vérita\Jle umud, le véritablc conjonctif. Dans les autrcs langucs, le sujct seul est rappclé par le nombre du vcrbe. La syntaxe de dépendancc se réduit a dirc que les mots basques ne sont soumis ii aucune dépendancc grammaticalc et arbitrairc par rapport aux autres mots, noms ou verbes. Dans l'cscuara, chaque mot ne dépcnd absolument r¡ue de la scule penséc de celui qui parle. ll en résulte que le moindrc cnfant en état lle compren– drc ses propres pensécs, les rcndra facilemcnt cu basquc sans commett.rc de solécismc. En effet, toutc cctte partie de syntaxe se réduit U. l'usage bien enteudu de la déclinaison, assez richc cu cas pour qu'aucun ne soit sujet a doublc cmploi et puissc par conséquent donner lieu ¡L l'équivoque ou a l'erreur. Le tout consiste done a bien apprendre le sens des mots et les nuances distinctcs que leur donnent les cus. Quand on y sera arrivé, ou ue sera pas loin de savoir le basque, c'cst-it.-dire !'une des tan– gues les plus curieuses et. les moins connues qui soicnt au monde. Charles-Quint, qui en connaissait tant 1, était parvcnu U. l'appreudre, s'il faut en croirc le Dr lsasti 2, qui at.trihue aux rapports de l'cmpercur avec son confesseur Fr. Diego de S. Pedro é Ibarra, avcc son médeciu de chambre D. Esteban Zavala, avec le secrétairc d'État D. Alonso ldiaquez, et d'aut.res Basques 3, ce résultat si glorieux pom Icor langue. 1 .. Entretouteslcsautreslangues, il entcudoit la fran~oise tenir p\usdc majcsléflUC tout autre... Etseplaisoitdela parler, liicnqu'ilcneustl'lusicursautrcsramilicres, •ele. BranlOmc, Yies des gra1uls capilaines ulrangers et (rancois, parmi scsCEuvrcs comp!Ncs, édit. du Pantllton litlérairc, t. !,p. t'.!,col. '.!. • Voycz Je Dice, geugr.-llist. de Espufla, scct. 1, "t. 11, p. 451, col.'.!, art. Villab011a. • On raeontc qu'un jour, ayant rcncon1rC un mulclier navarrais, Charles-Quin! lui dc– manda d'oti il vcnail: • Jlandazaia, nondiczatozf • Ce!ui-ci lui répondit: • Dc la Navarre, (Na(arroatic.)- • Nafarroan gari Meo? (Ya-l-il lieaucoup de froment en Navarrc!) •– • Bai, y11~na, asco. {Oui, sirn, bcaucGup.) • L'empcrcur termina !a conversation par ces mots: • N11(11rroan9ari asco;batere, /lalere eznere/1.1M. (En Navarrc,bcaucnu11dcfro– mcnt; mais¡mint, 11oint pourmol.)• - Ces deux vers, dans lcsquels i! est question de la dansedcs épéesenusa:;edans lct:ul¡mzcoa,semlilent~treuuesatiredcccgrand nombre dcBasquesquientouraicntChar!cs-Quint: Carlosf¡uinloren baratzan Af¡ucrrnccspatadantzan, (Dicc.ueo{Jr.-llisl. de Espaillt, sccl. 1, l. 1, p.3'.!7,co!.1. )

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