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312 LE PAYS BASQU.L l'LAINTE AMOUREUSE. Artum•nt. En proie au chagrin que lui cause l'absencc de sa. maitressc, un amant appelle un oiseau qui semblc avoir disparu avcc elle. L'oi– seau chante; mais ses accents 1 au licu de calmer la douleur de l'infortuné, ne font que l'irriter davantage, et il l'exhale avcc amcrtume. Cette chanson, probablement incompfote et anciennc, moins cependant que l'annoucc M. Chaho, qui la fait remonte1· jusqu'U l'antiquité \ en rappelle une de Despourrins, dont voici le pre– mier couplct : Roussignoulét qui cantes Sus la brantjue paüsat, Qué't plats et quó't encantes Aüpres dé ta mieytat. Et you plé dé tristesse , Lou có tout enclabat, En q1úttan ma mestrcsse, Parti désesperat. (Chansons et airs 1wpulaires du Réarn, rcrncillis p11r !l'rédérie Ri~arCs. Pao, E. Vi¡:orncour, sans d~W, gran!! in-8°, n° 24, p. 49.) A~IOI\OS ll.\'l'EN A.UHENA. (subuotarra.) Clwri, canta0ale ejerra, Nun othe hiz cantatccn? A8paldian hire botcic, Nic ez diat entcutcn; Ez orcnic, ez mcmcntic, fü: <liat igaraitcn Hi gahe gogora. Chori, cant..ari cjerm, Canta czac cztiki : ?llnn<liala malerousic (D!a\ecte oou!etin.) Oiseau, chantre charmant, OU peux-lu Ctre chantant? Depuis longtcmps de tes acccnts, Moi, je n'cn cntcnds plus; Ni helll'e ni moment Je ne passe Saos t.'avoir préscnt á !'esprit. Oh;eau, cllanteur joli, Chante ;'t voix plus hasse : Au monde de mallrnureux 1Voycz ci-dc~sns, p.220, en nolc. l,avcrslon pnhliée parnl.Chahooffre quch¡ucs "~riantcs.