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~90 Hol'afügituric? Nic cramancn r;utut, Tclu~dera laclw.t.m'ic, Ohico bo1'Lulic Ororen g:tgnctic. T.R PAYS llASQUE. <nioil' 1lNnché \'Olrc l:lceL, vous co111luirni tlu haut de la me.memontagnci p:ir clcssns Lout le monde. LA PREMll~RF. FLEUll. Nous avons reproduit, d'aprCs l'Ariel , une vieillc rom:mcc, histoirc nalved'une séduction répm·éc par un maria.ge en rCglc; la mCme source nous fournit encare une autrc sct!ue érotiquc, oú les róles sont changés et le (lénoueruent différcnt 1 . Commc le foit rcmarquer M. Chaho, les chansons qui ont frait au gcnrc d'iutriguc~ dont cclle·ci uous offrc uue mise en scCne, l>rilleut surtout par la fincsse de l'ironie; elles peigncnt au naturel l'csprit du pcuplc Lasque, ainsi que le caractCre et les nu:curs de la jeunesse. La forme de la composition poétique est invariablement la mt:me : c'est toujours un petit drnme dialogué, dans lcqucl le barde fait parler les soupirants et les jeunes filles; quclquefois, il intcrvicnt lui·meme commc narrateur ou moraliste. Quand nous disons le barde ou le poCtc, ajoutc M. Clmho, il faut entendrc le héros du roman ; car le don de l'improüsation est t.res-comrnun et populaire chez les Basques, et l'intimité des circonstanccs prouve que le plus souveut c'est l'amant lui·mt'::mc qui cé\Cbrc son honhcur ou ses tléplaisirs. Les chunsons satir:iques destiuées a. bafouer quelc¡uc scandalc font seules exccption 1i cct usage. Les jcunes filies ne se Lornent pas Uinspircr la vervc tle lems o.dorateurs; fréquenuncnt elles fournisscut clles -mt'::mus les couplets qui les concerncnt, ré· pondunt par de tendres aveux ou par des refus cxprimés avec une malignité spirituellc. Toutcfois, c'est uu taleut dont les Ilasquaises ne se targuent pas en public, sans doutc parce que la liberté de certuins détails répugne h leur modestie et qu'elles ont besoin d'ombrc et de mystCrc pour s'enhardir a. improviser. Pa..;;sons maintcnaut le seuil du sujct. Le début cst plus 1¡ue 'Voyez le n 6 du9mMs184ti.

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