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~86 LE f'AYS HASQUE . Laust.ic, on voit un mari de cett.c cspCce tordrc impitoyablement le cou a.u pauvrc oiseau, dont le chant cst all~é, par une épou::.e coupable, comme un charme qui la rctieut toutc la nuit asa füne– tre t. C'est ¡, peu prCs ce que diseut ces dcux couplet;; d'une vieille chanson 11ormande : Le roussignol est souhs le houlx Qui ne pence fJU'U ces esllatz. Le faulx ja\lonx se siet dessonbs Pour lui tirer son mat.helas. La belle, qui. faisoyt le guect, Lui a dict par injurc : Bellas! que t'avoit-il meffaict, Mcschantc creaturc 1 ? (ratu:-de· Yite d'Olivitr nasselin, ele,, pobl. parM. I.onis d111Jois. A Caen, 1821, ln·Bº, ¡>. 169.) J'extrais du meme rccueil, pagc 104 , cett.ccharmantcchanson, qui offrc plus d'un point de contact avcc la piCcc lmsque : Il est venu le pelit oyseillon, Ce moys de may, certainement, Chantar aupr8s de ma maison. Le cueur de moy, Hovoy! S'en resjouyt soulwcnt. C'cst le petit oyseillonct Qni chante au vcnl Uoscaigc, Qlli en son jolly chant clisoyt, Vray amoureulx en son langaigc. .Je my lnvay par ung hcau jour Pour a\ler voir ma doulce amye, Car je prctends avoir s'amour; Mais j'cn suys en melancholye, etc. Dans notre ancienne poésic, les oiseaux sont rcprésentés comme ' Pt>lsir.s de Marie !le J.'rance, pub l. par B. e.le Ror¡ueforl. A Paris, ehez Cbasséri~ll • 18:?0, in-8", 1. 1, p. SU-327. Dans le La! d'Ywenee, qui próci!de ce!ui du Laustic, 011 amant 1re11d la forme d'un autnur pour péné1rer aupr~s de sa belle, dont le mari tui íait éprou1·cr 11n sort11arcil. • füns 11nc vieille romance cspa¡;no!e, u11 prisonnier tli:plore lamort d'un oiseau,dont Je ebant lui ~nnollf,:~it l'aurorc, et maudlt son mcurtricr. Voyez Romunctrn de ror1111nres doclri1111/cs, ele. Ma11r!d, h!1prrn1a de D. l•. Arnarlta, alio 18t9, in-8°, p. 157.

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