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ROMANCES. 285 ayant entendu son oiselle, lui répond dans le troisieme conplct; dans le quat.i:iCme, qui rappclle le coute si connu du llossiguol, il invite la jeuue fillc a unepromenu.dc daus les bois. « JI y a ici, <lit M. Chaho, a qui est duc la pubiü~atiou de cctte piCcc 1, uu couplet intermédiairc , que nous avons omis, parce qu'il manque deux vcrs qu'il faudra rétablir dans le tcxte. > La jeune filie supplie le fiancé de ne pas l'ent.rainer, sous prétexte que cette pensée la réduit au dé.:;cspoir et la conduira au tombeau; mais la promenade cut lieu, comme l'annonce le couplet suivant, que le barde met dans la bouche de la jeune filie. La chanson finit par Je mariage, qui est le dénouement de tous les romans montagnards; l'amant console sa helle affiigée, c11 lui anno1u;ant qu'il la conduira triomphalement a l'autel ' a la barbe des rieurs et des jaloux. Sans anticiper ici sur ce que nous avons a dirc plus loin au sujet du rossignol, je fcrai remarquer le róle qu'il joue da.ns les aventures amoureuscs. Dans une chanson romaique, une jcunc fcmme, sous l'allégorie d'un rossiguol farnilier, se plaint des misCrcs des vieillards 1. Un ancieu trouLadour, Pierre (l'Auvcrgne, prencl pour interprete un rossignol, qui se rend auprCs de sa Lelle, lui parle en son nom, et lui rapporte sa réponse 3 • Un trouvCre fait ainsi parler cet oiseau : Roxignolet m'apele-l'on, Que heent li vilain felon; ?\Je:; cil qui cl'amcr ont corage, Font toz jors de moi lor messagc. l.e Sort des dames, v. 15 ( Jongleurset trouvires , r1r., publ. rm A. Jubilwl. Paris, 1835, in-8°, p. 182.) Plusieurs aventmes témoignent de cettc haine des vilain.'\ félons, c'est-11-dire des jaloux, pom le rossignol. Dans le Lai <lu 'Ariel, nºdu2mars t845, 1 Chantsdupeupleen. crece, t.11, p.334. • Choi.& des poésiesoriginales des /rou/ladours, t. V, p. 29"'2-296. - flistoire /ilUraire des troubadours, par J'al;l>é Millot, t. 11, p. 1G-18, rte. Gingucné (Jlistoire lilttraire d'llalie,tl;ap. V, sect. ll, t. 1, p. 293)fait ollscrvcrque t•on pourrait rcconnailrc iti le G'oOtoricntal et l'imitation <les poCtcs arabcs,c¡ui,ilil-il,rurcnt tantil'inlluenccsur lc &f!niedesPrnvenpux.