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283 est cutre les mains de tout le monde; ou y trouvcra la. tradnction d'uu caoine chauté en préscucc du corps de dcux fils d'uuc p<i.nvre veuvc cxécutés pour haute trahiso11 , et. l'on y vcJTa qu'outrc ces, improvisations en facc des morts, les paysans irlaudais possCdent aussi des élégies écritcs, ou tltirrios, qui out pour auteurs prcsf1UC cxclusivcment des hommes, tandis que les caoines sont l'amvre des fcmmes. Ccttc rcsscmblancc avcc les eresiac Lasques est U remarqucr, aussi bien que le 1tltaloe, qui pourrait bien ,u'etrc autre chosc que le lelo il leloa r¡uc nous avons vu plus haut dans le Chant des Cautabres, et que 1'011 retrouvcra plus loin clans lt:s poésies de Dcruard d'Etchepare. LA DIEN-AIMf:E. Je n'ai qu'un mota dire sur la piCce suivantc, non sur l'enscmble, do11t je laisse l'appréciation au lectcur, mais sur le secoud co11plet, oú je suis tenté de voii· une allusion a une prat.ique généralement usitée dans le midi de la France, particuliCrement da.ns le Rouer· guc, et qui consiste a couper en biais des tiges de foughe pour cu obt.enir des figures. Sans doutc, les paysans Lasques ne coupcut pas de chCne pour si pcu, meme pour connaitrc l'avcnir; mais rieu n'ernpéche de croire qu'U. une époque quelconque, ils aieut pu avoir l'habitude d'interroger dans ce but le creur d'un jcune chenc abai.tu, et parfois y trouver l'iurnge dont parle le poCte. La Bien-aimte aété publiéc, pour Ja prcmierc fo is, par M. Chaho, dans un jow·ual ¡le Ilayouuc 1, A la suite de ce rnorccau s'en trouvc un autre en fraiu;ais, intitulé Ortlwgraphe úa.w¡ue. 1 Ari~I, ele., nº du tG mars 1845.

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