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CUAN1'S t'UN.EBRl~S. dese larucuter etdcfüire l'éloge du tléfunt que lorsquc la cérémonie de l'enterrcmeut est tcrminée 1• » Hicn ne témoignc que les choses se soient jamais ainsi passées chez nos Basí1ucs, du moins eu ce qui touche les chants funCbres; car nous savons qu'ils ét.aient da.ns l'usage, il n'y a pas cucore lo11gtcmps, d'accompagncr les morts a l'église avec des cris déchiraut.s auxquels se mClait le panégyrique du défunt. La femme d'uu joueur de tambourin suivait ainsi, tout en pleurs le convoi de son ma:ri, dont elle exaltait les bonnes qualités : « Ah! disait– elle, mou bien-aimé, que de fois n'avez-vous pa.s gravi cettc cótc en jouant sur vof.re gracieux instrument des aii·s 11ui me trauspor– taient; et anjourd'hui je pleuro et je vous accompagne a votre dcrniCrc dcmeure. Combieu j'étais ravic quaud vous ehanticz. cet air.... » EIJe se mcttait a chanter, et tous los assist.ant.s de rirc sans se laisscr touchcr par cette évocat.ion du pa.ssé, qui, da.ns d'autres temps, appdait quúlqucfois la poésic a son aidc. Je ne vcux pas me laisser allcr sur une pente qui m'cst ía.mi – liCre, et rechercher da.ns la Biblc et dans l'antiquité profane les traces de l'us:igc qui vicnt d'etre sigualé chez les Biscayeus ; mai.s je ne puis, en conscience, me dispenscr de fairc rcrnarqucr la ressembhrnce qu'ils ont, sous ce rapport, avec les Ecossais " et avec les Irlandais, ftUC certains auteurs présentcnt comme desccn– danis des Cantabrcs 3. Déja, au XlJe si Cele, Silvestre Giraud, plus co1mu sous le uom de Giralclus Cambrensis) avait fait le mCrntl ' Cc11lin11aci11n dct Afemorial lilerario, tomo IX. Vo~·cz ,c11corc lfistoire 9éntrale 1le l'Espagne, cte., par G. B. Dcp¡>ing. Paris, 1811, in-8°, t. 1, ]l. 152·1&i. • Uaus quelqurs 1)3rtiesdu nord de l'Anglc\crrc, il n'y ~ ¡i~s cueore longtc111psquc l'on chantaitnx fuuéraillesdescatboliqucsrornains dela llasse class.c,pcnda11t l:tYeillCcdu corps, avant l'cnterrement,une sorled'élégie rccuci!Jie parSir Waltcr Seo11. Voyez lliru– ITeisy of /heSrollish /lordcr, cte. Edinburgb, 1812, in-8°, ,·ol. 11, p. 361-369. • Voy. A11erig11acionude /asanlig11cdadesdeCantabl'ia, cte., liv. l,ehap. 11, p 13-16 (P1ublan lo6 Canla/lrtJ6 en Irlanda); et Compendio historial de Ja... pra11inci11 de G!ii– tmacaa, por el Dr. Lope Martinez de Isasti, p. t57, not. :3t, etc. - Cilons encore, pour l'~srCmcnt 1le teUl qui voient daus lrs !Jasques une tribu scylhi1¡uc, l'Estal de l"empire de llt1s11itetgranded11e//Cde.'1106eovie, ducapitainenlargeret,qui ditlles llusse.sde laDn duXVI" si Cele: • ... itsontordinaircmrnt un nombre de femmes pourplcur!'f \eurs morls, lcsqucls!'intcrrogueot ()Ourquoyilestrnort;s'il n'estoitfavorisódel'Empcreur,s'il n'avoit assez tlcblcns, s'il n'avoit assez d'cnrans, une honnesle fenunc: ousi t'est une femme, sielle n'avo\t un bon mary, ;wce sembl~lllcs follics. • (Edit. tic M. Chcncul, ll Paris, chcz L. J>oticr, d:i b ccc LV, p1:1it in-t't, p. 20, 21.)

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