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cn.uns FUNE BIIES. ~77 Ces VCl'S, s'adressaut a doi'la Emilia, significnt' <lit toujours Garibay, que le mcssager ne s'était pa.s bien acquitté de sa com– mission, qu'il était tombé du ciel un pilier qui avait donné en la tour élevée de Lastur, qu'on avait crnporté Comme morl-s le maitre et la mait.resse de cette maison , l'un d'abortl, l'autre cnsnite, et qu'on avait envoyé une lettre au ciel pom la remettre 3. cct.te dame. L'auteur dit ensuitc qu'elle était indiguée coulre .Mondragon, parce qu'il avait mal pris les fcmmcs de Guipuzcoa, et elle en nomme trois : dans la rue d'Iturrioz ( ou de la Fontaine), <loi1a~faria de Balda , femme de Rodrigo lbafiez d'Avendaiio; clans larue tlu ?lfilieu, doña Oclrnnda de Gabiola, femmc d'Ochoa Baftcz d'Arta~ubiaga., bourgeois de Mon<lragon; cnfin, laditcdoi':iaEmilia de La.stW', daus le faubourg du bas de la ville. « Ce sont , ajoutc Garibay, des chants funCbrcs (endechas) de fommcs, que j'ai voulu rapporter ici pour couserver ces reli– <1nes 1• > Le meme motif nous engage aussi U. reproduire un autre fragment pareillement recueilli par Garibay. ll le donnc dans la généalogie de don .Juan Alonzo de Mux:ica y Buytrou ', comme faisant. partie d'un chant oU se troU\'c raconté le dessein d'une dame de Biscayc, appelée doña Juana 1 qui 1 vers 1448 1 avaitrésolu d'épouser Mart.in Ruiz de GamLoa, malgré qu'il fút du parti contraire et qu'il eUt t.rempé dans la mort de Gomcz Gonzalez, son pCrc s. Répondant a. sa mhe, dolla Juana lui dit : Verba orren, verba sacia! Combien cctte parole est sall>e ( sé~t?re) ! Verba orriou et daquiola nlia ; Cette parole ne sauralt Jui ~cnir de rien¡ Dardoac esuin :mcn \'eN!J!di~ , Mainlenant (que) !edartl a cu son lour, Ol~so da ere egotero aulquia. Olaso est re lieu oti je resterai. A ces chant.s se joignait ordinaircmeut une pantomime souvent si terrible, que le gouverncment, frappé des désordres rtui se commettaicnt dans ces occasions , se vit oLligé d'y rcmédier par une loi dont voici la subst.ance : « Sur ce qu'il nous a été 'MemGrial hilllórico e1p11ñGl, etc., t. VJJ, p.179,180. ' Compendio historial de E1paña, lib. XXI, t. III, f. 84. Voycz cneorc Mem.Aiat.ea11., t. Vil, p. x,·, XI'!. • Ces sorte~ de mari~gcs, impossibles aujourd'hui, n'étaient iioint rares u 1rcíois, sur– to11t en &lpagne. l'our nouscn tcnir au Guipuzeo~, nous cu rNrou~ons un amrc exernp\c danslc Qlm11e111liohi1tori11l duU' Isasli,liv. J, ch~p. JX, p. St.

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