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CllAl'\TS t'lJ~f:IlRES. 273 c1uch¡ues années, dans les communes de Bíelle et de Bedous , en Béal'Jl, dans le déJ>:u·temcnt de la llautc-Ga1·onnc 1 etailleurs 1 . En Guipuzcoa et en Biscaye, ils étaicut appelés eresiac, c'cst-11.– dire génialogies, ou plutót kisloires 3 1 parce <1u'on y exaltait l'origine du cléfuut et les hauts faits de ses ancet.res; íls avaicnt généralemeut pour auteurs des femmes , et pour interpretes des pleureuses louées ' · Le nom d'arirrajo, par lequel on désiguait les Iamentations que l'on faisait eutendrc autour du mort, venait de l'accompagnement obligé de gestes violents u-;ités en pareille occasion. En quelques endroits, les fcmmes a.ssistant au convoi donnaient des coups a laveuve, sur le dos et les épaules, en criant d'uue voix frénétique: galdua iz, etagaladil (péris, malheurem;e, puisque tu as tout perdu !) En 1464, uu certain Martin Bafiez de Arta~ubiaga ayaut été assassiné pres d'lbarrctu 1 sur le chemin qui va de Mondragon 11 \:1ragar~a, en représailles de la mort de Gomez Go11zulcz de Duy– fron, tué en la. grande bataille de :Mondragon l'an 1448, par les partisans de Mart.in, la veuve ti.e celui-ci, dofm Sancha Ochoa de O¡;acta, iit éclater sa douleur d'unc maniCre. fort usitéc a l'épo- apubl!é un certain nombredans un reeueil intitulé: CantipopoJari c6rsi., coitnote. Se– cunda edizione rivcduta e ampliata. Bastia, tipogralla~di Cesare f''abiani, 1855, in-t2, {1.17 (Yoceri ossia /amenli(1mebri didonneperco11giunlio eslranei 1uortid'in(ermi/U), etp.'J1(Yocerididonnepermorle ciolentadi congi&ntio ea1raneiJ.-On tro11veeneore dcuxi:oceri, avee traductionfrancalse,dans lellvreque M.JeanilCla l\occa '·icnt de donnor soos le litre de la CMae el son avenir. Parls, Henri Pion, 1857, in-8ª, ehap. 111, (1.85-88. - La recherehe des contrées nU les chants fun~bres out été,sont encoreen usage, m'aunit conduit trop loln; je me eontenteral decltcr les ro)·aumes d'Augoya .::t de Cblmfouka, en Arrique, oü des pleureurs ~ gages témoignent de cene fai;Oll leurs regrets de connuande. Voyei lúmve//ea Annaleides Voyages, etc., t, X. Paris,1821, in-8ª, ¡•. 39.t. ' Slat. gin. des dtparl. pyr., t. 11, p. 370, 376. ' Onest amené~ le croire en \is:rnt, dans une notedu beau recueil deJIJ. deM;1rcellus (Chantadn ptllp/e en Grtce, t. 11, p. 5'f), un fra;;ment 1\'élé¡;:le rimée en ¡;:ascon, 1ui me sembleuneespécedeo//cero. . • Dans l'appendiee aui poésies d'Oihenart, p. 2.);), on lit un récit poélique intilulé; l.aiir karbarienEreu ia, c·est-~-dire llisloire llesqua/re macqueuua. - • Le nom d"eres- 3iac, dont ils (lesDasques)seservent eneore ponrcnracl/Jriser les cbants populairesqui routent surqnelquebistoirevleilleouantique,a \'aird'ftrefort aneiendanslafangue, bienque les pi~ces de poésie auiquelles il pent s·appliqucr soient toutes assez modernes.• (Fauriel, llist. de /a GaMlemtf"id. aous la domin. des canq. germ., t. 11, p. 353, 35t.) t ll)docteur de lsastis'inseritenraux,surcepoint, contrecequedit lechrouiqucur GarHiay.Voy.Campe11dio /li.ttorial de la Jf. N. y M. L. provincia de Gttipucoa, cap. X\'11 fDe/acostum/trede Gt1ip11;coae11sepullarlosmuerlos,rilosyceremo11i11s, ll1111/a1, lnlo, 0blacicmeJ, y u(r11gios vor lasi!nimaaúel /'11rga1orio), nº S,p. 202. 18

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