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2ü4 LE l'Al'S HASQUJ;;. Cctle belle bailarle~ cu dialcctc soulctiu assez ancicn, est tres– goUtée dan~ le pays et répanduc jusque dans le LaLourd. M. de Quatrefagcs l'y a rccucillic 1 ou plutót une traduction lui cu a ¿té dict.ée par une vicillc fcrnmc de Biarritz. On pcut Jire ce morceau tlans les lnstructions relatives aux poésies pop1daires de la France 1• Encore un mot. Nous allons voir deux jeunes filies comparées a des cit.rons. Parcille assimilation n'est pas rare dans la poésic romaiquc. Une chauson, publiéc par .M. de Marcellus, préscute, aprCs chacuu des vers c¡ui coucourent a l'act.ion , nn rcfrain qui varie: tantót, c'cst r.Vnr;; &t,u.EAu,\u.i-,l'J; ( ó ma pctite roscronge!); tantót, 'Jr¡pil.Y-r~t p.t>v ·¡p«.r.J.p.i-,o ( ó mou orangc peinte!) ou 'Jr¡pá..,-:¡;t %«i ).tp.On ( ó mon orange et mo11 citron !) ! , ll n'y a poiut de doute que CC$ cxclamat.ions, dont l'uue rappclle la touchante apostrophe de Laert.es 3, ne s'adrcsscnt 1l une fomme aimée et ne fasscnt.allusion }\la Lonne odem attril.méc aux objets d'un culte. Dans Ull autrc ehani romalque, une jeune fille est appcléc pótlo'll t:Joap.rw , fleur odorante ' , et un poCt.c ar< 1.be s'exprime ainsi : « Quand ces deux jeuncs filles se levCrcnt, elles répandirent une :agréablc odeur, comme le zéphir lorsqu'il apporte le parfum des Hcurs de l'ludc 5• • M'cs vciaire qu'icu sc111~ Odordcparadis, Pcr amor dela gcnt;1 Ves cuí lcusuiac!Js, etc. (Choi:e despoésies l!1'i9iMlu des trod111luur~, t. 111,p.8·1.) Citonscncorc ccsvcrstl'un anden minntsinger, lcl'luc tl'Anh:tlt: S1a hi?fornlchdenwintanweieu l.lcrkumt vou mlncs herZ('n kiuniginnc! • Mriilez']uc lcvcnlsoufficcncoresur moi,r¡ui vientdc lareincde moucrenr!• ' l'aris, lmprimeric impérialc, M DCC L\11, in-8°, p. 5. • Cht111ls dH11ettpltc11 Grtcc, t. 1, ¡i. 3J.2-345. Voyez eneore t. 11, p. 430. O roseof may! Dcn maid, kind sister, sweet Ophe!ia! (lfamlet, act IV,sc. ~.) 1 Clumtsda¡¡e~p/e c11 Grtcc, etc., t. U, p. 310, 311. • 1•oe1eus 118Ílllica: Co1111ne11t11riornm l iflri sc:e, cte., miel, Cuilielmo Joncs. Lipsia:i, NOCCLXX, in-8°, chap. 111, ]l. 75. Voyez eneore parl. 11, cha11. \'I, p. 137.

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