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~58 LE l'AYS RASQUE. Guel'rac ondatzen gaitu Iloslgarren urtian; Yg:w; jarl'ican Carlos l\fadrileco ·vidian, Bullza ¡;utcn alzcr:-t, Guerra vere oflian. Aguintari onenac Preso daduzcate; Euscahluna i¡;aitia Du liacoitzac caltc. Tejciro ta Maroto Gucien alcate: Cer gui9on oyeta.tic Espera guentzake? Carlos aguertuez kero Provinci auyetan, Ucti vici gucrarle Neke La pcnctan. Naiz kemlu guc duguna, Beñerc ecer eman; Bost negar eguiteco, Numlmitjayo guiñan. Semiac soldadu ta Preso gurasuac, Eciü pagaturican Contrilmciuac. 'rrinchera lanetara Gallera ausuac. Dolorescoac dira Gaur gure pausuac. Cordois ingurut.aric Costa.tic E\Jrora, Trabas gauclc josiric llera ela gora. Atzcnican Franzesac Ichi du frontera. Guert·ac cz dacar onic Iírnndic iflora. Atiac ichil ta Oguia garesti; La guerre nous ruine Dcpuis cinq ans; L'année ¡}crni8re Carlos se mit Sur le cliemin Je Mrulrid, Il batlit en retraite, Et la guerre continue encorn, Les meilleurs chefs Sont en prison ; ~tre Rasque Est un tort pour chacnn. Tejeiro et Maroto (Sont) chefs de tous: Que pouvoqs~nous Attentlre tle ces hommes 't Dcpuis que Carlos a parn Dans ces provinces, Nous vivons toujoms Dans la fatigue et la peine. Quoique l'on nous enl8ve notre bien, On ne nons donne jamais rir.n; Essuyer bien des larmes, Voil:'l. notre destinéc. Les fils (sont) soldats et Les parents en prison, Pour ne pouvoir pas Paycr les contributions. Aux travaux tles tranchécs Les voisins (sont) appelés. Uouloureux sont Anjounl'hui nos pas. Le cordon nous entourc De la cóte a l'Ebre, Des entraves Nous contrarient part.out. Au nonl le Francais A fermé la frontiére. La guerre n'a rien de bon Nulle part pour personnc. Les portes sont silencieuses et Le pnin cst bien cher;

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