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CHANSONS POLITIQUES. 257 attira a lui, non pas les carlistes, comme on l'avait espéré, mais les jeunes gens qui, s'étant cnfuis d'Espagnc , vivaicnt péniblement chez nous; il leur paya une solde sans les déplace1\ et en fit ainsi ses partisans: aussi fallut-il, quelques muis apres, uscr de rusc et les entourcr d'un certain déploiement de forces pour leur faire passer la Bidassoa. L'armée carlistc ne se débanda pa.s le moins du monde¡ les dupes se ravisáent, quoiqu'un pcu tard, et ordonnC– rent 11. Muilagorri de licencier ses soldats, qui ne dernandaient pas mieux. Muñagorri rentru. dans ses foyers a la faveur du traité de Vergara. Lorsque l'Espagne commcnc.;a lt rcmuer cont.re le régent Espartero, il tenta de ressaisir son róle politique. OLligé de fuir, il fut poursuivi par ·Eiorrio, otficicr des Chapclgorris 1, qui l'atteignit et le tua sans pitié. Muñagorri n'était ;1as un méchant hornrne, a la dilférence de son meurt.rier, qui était un hornme de sang et de boue. Ce dernier fut placé dans les carabineros (dona– niers), aida la fraude, fut révoqué, se fit coutrebandier, trahit ses compagnons, et fut récompensé d'un coup de poignard par un de nos compat.riotes qu'il avait ruiné. » Basée sur une proclamation de Muila.gorri, la longue chansou, ou plutüt la succession de chants qui va suine nous scmUlc un auxiliaire destiné it l'appuycr, a la gravcr daus la mémoire du Peuple, et rien n'empBclte de croirc qu'il u'en soit l'auteur. MU~AGOI\lllEN CANTAC. CHANSONS DE MUÑACORRI. (Guipu1coanoa.) (Dialecto du Ouipu~oo6.) Muüagorric diona Comme <lit Muñagorri Bere pmclamian, Dans sa proclamation, ' LC!s Cllapelgorris formait!nl une légirm surtout composée de Bistaycus et de Gui11u?.– toans. On lesappelaltau&ipueleros,a cause de !a hautepaied'unepeaelapar jourqu'ils retevaient du gouverncmcnt constilutlonncl. On trouvcra un pelit a·rliclesurlcs Chape/– Yotris dans the uniled Service Journal, etc., 1835, part. 111. London: Henry Col~urn, in-8°,p. 241. L'étrivain dit que ce corps de\'aitson nom ~la tnilfure roug(! de ccuxqui ~n falsa!ent partie;je ne te crois pas, et voici sur qnoi je me fonde. Versle l11ilieu du X\ 1 1I• siilcle, des troub!es graves éc!at/.lrent rlans Je Labourd k Ja s11ile d'une dispute e.111rc les seigneurs d'Urtubie et de Saint-Pé, qui pré~endaient tuus deux k la nominal ion des liamis, et divis~rcnt les llabilants en deux partis, connus sous le nom de Sabe/ gorri (ventre rouge ) et Sabel cho11ri (ventrc b!~ne). « Le souvcnil' de ecllc i:ucrrc, ajoutc M. Boucherdcl'erihcs,s'estconscnépar tradilinn,ctlenomdeSabelgorri cstcncore emp!nyr m1jourd'hui commc une injurc. » (Srmv1mirk 1111 Pfly~ IJ11sq11e, N~., 11. 124.) 17

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