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LE rArs llASQUE. CllAN1' tN I.'llúNNEUit DU COMTE D'l!STAING. Nous ne di.rons rien chl comtc d'Estaing : nous craiudrions rl'étendrc sur ces pu.ges la tristesse dont nous avons été saisi a la Jectw·c de l'art.iclc de M. Beaulicu 11 moins pcut-Ctrc en voyant la condamnation U. mort du brnvc rnarin en 17!)4, c1u'en lisant le détail de ses variations politiques 1 connne si notro siecle ne nous avait pas habitué li ces sortes d'apostasics, commc s'íl n'avait pas suivi, sous ce rapport , le développcmcnt général. Évidcmmcnt, le chant qu'on va lirc a été ca1'1ué sur celui du vicomte de Bclsuncc, dout le hravc cw·é a pris plusicurs idécs principales, dont il suit la progrcssion, dont, cu un mot, il donnc une pále copie, para.phrasée en quelques endroit.s. Quoi qu'il en soit, la chanson du comtc d'Estaing est loin de valoir son modele ponr la poésie, pour l'alhu·c, pour la ncttcté tles peusées et la pureté du langage. Des rapprochemcnts scraicut faciles a fairc et. ne tourneraieut point a_ l' avauta.ge ¡fe l'héroide dont llOtl'i donnons la. t.mduc~ tion. L'avant-dcrnic1· eouplet cst embrouillé; il faut en dcviner le se11s. 11 doit y avoi1· une erreur de copie rlans les deux der11iers vers: le scns du couplct !'indique. L'::ipost.rophe r¡ui le commeuee semlJlc dcma11der, duus la circoustance, uon pas une meuacc ponr l'avcnir~ rnais mi retour SlU' ce qui vicut de se pa.~ser. On dcvrail. done <lirc : Le roi <le France {a domuJ et non te cümnera, co111mc tu en as payé :11t lieu tic tu en paleras, et líre d..:ms le texle : 1'ranciaco erreghec hau escolatu, Escola saria duc onghi pagatu. La prosodie aussi scrait plus satisfoitc. Pow· que la justicc le soit, je dois déclarru· r¡ue je suis rcdevaLlc de cett.e piece a M. Amlant 1 inspecteur primairede l'arroudissement. de Mont-de-Marsan, et 11 M. Fourcade, qui remplit les memes 1 DiDgrapllie1mi11erselle,etc. 1 t. XIII. Paris, 18..'lti, grand in-So, p.00, 01.

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