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CllANTS UTSTORIQUEfl. 239 !.A llATAll.LE D ~ llF.OTIDAll Lrtuwn1t Les slx prcmicrs vers qui suiYent apparl.icnnent a une viei\le chauson qui remonte , selon toute appareuce, t~ l'époque mCme tle h l1ataille donnée le 19 scptembre 13'21, et gagnée par les Gui– puzcoans sur lesiliscu.ycns.Publié pour lapremiCre fois parEstcvan de Garil>ay, ce fragmellt a été répét.é depuis par Argote (le Molina, le docteur ele Isasti 1, et par L>icn d'autres '· Le dél;ut en cst remarquable en ce qu'il se rctrouvc, ou peu s'cn faut, da.ns une piece que M. Chaho fait rcmonter jusqu'aux premiers siCclcs de l'Crc chrét.icnne 3, et qu'il o!fre un tour et nn ordre d'idécs familiers aux poetes moderncs '. Une vieille ch::mson hretonnc présente également c¡uelquc chose d'analogue : Chac¡ue chose a sa loi: - l'cau coule de la fontainc, - l'cau 4les– cent1 au creux du vallon, - le feu s'élCvc et monte au ciol. (Kroa: annhent [la Croi~ du cl1eniin), J:1ns le /!ur.:as·Brei:, t. 11 , p. 288, 289.) Peut.etrc aussi faut-il voir un déLut du mCme ge11rc dans ces r¡uatrc vers par lesquel.s s'ouvre une vieille chauson russc, et qui portcnt l'cmprcintc de la revcric qu'iuspirc le spcctaclc de la. nature s : ' Compendi1> ltilforial de la M. N. y JI. f,. provi11cia de Guipn~coa, lib. 11, cal'. IV, SCct.12, p. 2i3. • Voyez notre lotroduction lt lasecondeédilion des /lroverbesbasq11.esreC11eil/ispar Mnaud Oi/unarl, p. hj, en note.- Garfüaya encorc répété les dcux premiers ~ersdece morccaa dan,; son recueil de pro\·crbes bas(¡ues. (Jle111orial hist6rico espaiíol, t. VII, P.G38,nQi5_) • J'oyaoe en Naf!arre, etc., chap. X, p. 338. 'Yoyei, entreau1res, 13 \'lleharmoniedcLamarLinc(J/y11mede l'enfanl1l 1011réu il), st. Vl et VII. • Je retrOU\'e Je mCmc cachet dansla Fil/eº" bord de Jamer, chanson .scr!Je 1l'u11esim– Plicité et d'un charmc cxtrémcs: Asslse toute seulcsur Je Lord de la mcr, uncjcune lille se disait: ·~fon Dicu, qu•y a-t-il de plus grand que'la mer, de ¡,!us vastequc Ja plal1ic, de¡ilusrapideque leeoursicr! Qu'y a~t-ll de Jllus tloux que le miel~ Qu'y a·t·il de plus chéri 1¡u'un frCre! • Doueement, ilu

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