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20 LE l'AYS RASQUE. (arriver), ets (fermer), ez (dompter), hit (mourir), jo (frnp– pcr), jan (manger ), jos (liar), sal (vcndre), sar ( cntrcr), sor (naitre), etc. JI y en a aussi de deux syllabes, comme handi (grand), gizon (homme). Chacun des radicaux possCdc en soi un sens achevé, mais génériquc et abstrait au <lefa de toutc exprcssion. C'cst le véritable scns prochaiu, auquel une simple désincncc donneru. un sens particulier avec la di(férence proprc. Dans les verbos surtout, l'infinitif est je ne sais quoi d'aéricn, véritablc substance logique, matiere docile c1ui rct¡oit mille formes saos chauger de uai.ure. 4° Les adjectifs sont de vrais norns de modos exprimant qua– lit.és , positions, comparaisons; rien 1 daus le hasque, ne les distingue des autrcs noms : ainsi, Jinco ona signifie 1t la fois Dieu le bon et JJieu bonté. Il en est de mCme des prouorns adjcctifs et personnels: ni (je ou moi), hi (toi), zu (vous respcctueux), hori, hura (cclui-ci, ceux:-ci), zoin (qui, lequel), nor (qui interrogatif), enia, neuria (mien, mieune), !tiria, zuria (t.icn, tiennc ) ' harena' horrena (sien, sienne) ' etc. neg!e générale et univcrselle : tous les détcrminatifs et qualificatifs se placcnt apres les mots qu'ils modificnt, et les possessifs avant : gizon gai"xa ( homme méchant), zure ama ( votre mhe), etc. 'l'ous ces mots sont appclés noms, parce qu'en basquc ils ont 1 pom la plupart., un scns complet, ou facilement complété par la pcnsée pour r¡uelques-uns d'entre eux. Les prépositions sont des désincnces de déclinaison. Les ad– verbcs ne sont que les mots ·a certaius cn.s de déclin. llestcnt done les noms et les verbes, les deux. seulcs partics du discours recounues par les anciens dialect.iciens 1• Un uom est. t.out ce qui désigne une subst.ance simple ou modifiéc et les modes qui sont la substunce appa.rente. Non-seulement le basque sim– plific le nombre d'espCces de mots, mais encore la déclinaison, qui est une, ou peu s'enfaut. Les cas des déclinaisons grecque et latine' 011 le sait' ne répondcnt pas a t.ous les besoins d'une laugue, commc le prouvent les préposit.ions unies aux divers cas • Yoyez le Sophistc, lh'. 11, ( (Eu~res de l'lalon, tratl, par Victor Cousin, t. X, Paris, Rey et Grnier, MDCC XXXVII, in-8°, p, 302. }

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