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'230 u ; rAY S llA SQUE. Cctte anecdote de l'histoirc ba.sque pcut Circ vraic ; mais j'ai de la peine a croire que le premier couplet du chant qui suit ait j.rait a cet.te particularilé, et je doutc que le proverbe, s'il existe réellement, en soit venu. A mon sens, lelo il lelo, cte. , n'cst qu'un refra.in , une espCce de Jlonflon , de tra la ltt, dérivé de l'espagnol Jiclo ( voici ) , par Jeque! commcncc une :mcienue romance : ¡ llclo, helo, por do viene El Infante vengador Caballero á la gineta En un caballo corredor ! ( nomaricero castellario, ele. Leipsh¡uc: ~·.-A. llrocli.haus, 1844., in-12, t. II , n° 84 , p. 205.) Au reste, le rcfrain de Lelo , entcndu commc \'explique M. Fau· riel , rappelle le lletas Linus (ci:rAt·n) des chausons fuut:brcs de la GrCcc. Le "-rJ.tv< était aussi un refrain , et, quellc qu'en fút !'origine, un refrain lugubre. L'hymne de deuil lui-m~me s'appelait linus, celinusouelinus. Dis l'etinusest. l'exhortatiouques'adrcssc11t les vieil\ards d' Argos dans la be lle lamcntation du premicr choour lle l'A gamemnon d'Eschyle. Une tradition raeoutait que Linus était un bcau jcune hommc de naissance divine, qui avait vécu parmi les bergers de l'Argolide et que des ehicns sauvages avaieut mis en pikccs; une aulre en faisait u11 fils d'Apollon, un :1Cdc qni avait vaincu llcrculc sur la eilharc, et que ce dicu avait tué d'un coup <le son instnuncnt.. « Tous les aCdes, dit llésiode , et t.ous les citharistes gémissent dans les fcstins et daus les choours de dansc, et appclleut Liuus au commcnccmeut et ¡~ la fin de lcurs chants 1• » Etalclori hay, lelo, pota franco, vercia vego... vers que M. Archu tr~dult ainsi: • Oui, je <lonnerai a Ldo, ~ monLelo, (\es baistrs a pro– fusion, mals qn'il nc touche pas au restc.... • La seconrle, qui est uncsauterclle ou un pas<ledanse,se tcrmineaiusi : Etoy lelori bai lelo, leloa earay lelua, lleusearad~ cam¡iora eta goaccn oro daneara; c'cst-~-dire, tovjours sclon M. Archu: • J'emoic ceci b I,clo, GUi Lelo, vous Ctcs J,do, oui Lelo , J'Euscara a \'tt le jGur, a!lons tousk la d~nse. • Voyez Aclesde l'AcaJé111ier1Jyole deSNCiences, /Jel/es-lel/resel 11rtsdeR1Jrdeaux, 1841, p.152, U2, US, t51. ' Voyci l'llillloire de la litliralure grecque, par Alexis l'icrron. Paris, libr~lrie dr. L. HachCUe et e~, 1850, in-12, chap. 11, p. U.

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