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roi::srns POPUJ.AIRES. qui se firent entendre aux funérailles de Théodorie 11 , tombé a la bataille de ChUlons 1, persounc ne songc Us'cn étonncr, ces chants n'ayant pas dü survivre a la langue et a la religion primii.ive des harbares dont ils eoustituaieut les anuales; r¡ue la clmnson de guerre teutonique ment.ionnéc par Othon Morena eommc en usage au XII" siCcle ' , uit en le sort des clumt.s satiriques qu'au siége du ChUteau-Gaillanl les sol<lats ·fran9ais et le peuplc s'amusaicnt Ucomposer sur la garuisou prisonnikre a, je le comprends encore; inais je suis fondé·Ufaire un grief aux é_crivai11s des XIV~, XV• et XVI" siCcles, qui font mention de ehanso1is populaires, de s'en t' :t.re ienus fa, au lieu de prcndrc la peine de nous les fairc connaitre plus :unplcmeut 4 • Je soup<:onne, d'apres un vers de l'uu de nos anciens poCmes 5, que, voyant ccrtains couplets si bien et si universcllement établis dans la mémoire de leurs eontemporains, les écrivains de ces époques considéraicnt l'immortalité comme ' Jornand., de Getar11m, 1ive Gothorum Origine, et rebui ges/is, cap. XLI. cr. lliitoire de la Ga11/e mtridiona/e sous lei conq11érants germaini, par M. Fauricl, t. 1, p. 537. - Proeope (De Bel/o Yandal., !ih. 11, eap. VI ), et, d'aprl!s lui, Cedrcnus, racoutcnt qu·un ro¡ vand~le, Gélimer, assiégé dans une ville d'Afrique, pria le général rnnemi de lui en– voycr une eilhare pour exéeutcr un chantqu"ilJvait composésurscsmisi:res. • ner. l/al. Script., t. VI, eol. f1.!7, A. 1 Guill. Armor. Dril., Jlhilippid. tilt. VH, v. 452. Le mot proverbia, qu·cmploic te POCtc avee canlica, semhle se rapporter ~ des dietons du gcnre de eclui que l"on pcut Jire dansle t. lV desJ/unucrils{ran~oisde/aBibliothCquedu Roi,p. 60,aveecettcdííl"ércnce Que les brocards de t2Q.! Ctaient, non plus en langue latine, eomme les eh~nts poputaircs rCpandusparmilesbassesclasses<lelapopulationgallo-romaiueau \"'siéele(/Jist.1/e/a Ga11/e mtrld., etc., t. 1, p. 439. Cí. Edfl. du Mérll, Pots. pop. la/. ant. au XlJ• sit cle), Dlais en langucvulgaire, comme Jese~ntilCnes rusllqut:s lntrrdltes parGauthicr, eveque d'Orl~ans, vcrs 858. (Sacro-sancta Co11cilia, ed. J,althe et Cossart, t. VIII, eol. 640. B, E.) 1 Chroniq11e du Religicu% de Siti11t-Denys, liv. 11, ebap. 11, ann. 1381; 1. 1, p. 91. - Lo Chroníq11es de sireJeanFroisaarl, t.!, p. 698, 699, ann.1375.- Journol d'11n bour– Utois de Paris, éd. du Jlonthton /ituroire, p. 618, eol.1. - Le Divorce salyriq11e, ~la SUite du JIJllrnal de llenri 111, édit. de !a llaJe, M.DCC.XLIV., in-8°, t. IV, p. ti11, Clf. ' 1'aussement a ouvrépournous, en cesteanlie ; A tousjours en sera m~lle eancbon eantéc. {Le Cheva/ier au Cygirt, é<lit. de ftl. le baron <le l\eifl"cnberg, t. Il,p.18!!,v.8073.) Wautrcs passages montrcntqucl!e appréhensionnosanci!1resavaientdeccs mauvalscs Chansons, et eomhicn el!es innuaicnt sur leur comluite, surtout ~la guerre: Orguutehaseunsquc granz colps 'I cmpleit, Qucmalvaisecan(.un de nusebantct nescit. (La Chauaon de Roloiid, eoupl. LXXVIII ; édit. de 1837, p. 40.) PurDeuvuspri qucneselez fuiant, Quenulz¡1rozdomrnalvaiscmcnt cn eliant. (lbid., eoupl. cx1v, p. 59. cr. p. ti7.J

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