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220 LE l'AfS BASQUE. ba:sques ont la mCme quantité; il y a meme tels mots c¡ui changent <le signification avec la quantité de lcurs syllabes. Do fa 1 certaius \'ers í(Ui, sans avoir le memo nombre de syllabes, ont cepemhmt la müme mesurc 1 et peuveut et.re légitimement réunis. Néanmoins, cettc di!férence de quantités et le privilége qu'ellcs out 1 t.endcut it rlisparaitre; il en reste a peine quclqucs traces dans la Sou\e. Tres-rares sont aussi les cxcrnplcs des vers imparisyllabiqucs d'égale mesure. 11 est bien encorc quclques points, (\UC!qucs rCgles principales de la versitícation Lasquc 1 que je n'abonle pas, dans la craiute d'en trop <lire; cependaut, je dois ajoutcr que la liberté abso!ue ¡[e construction dans la lauguc facilite beaucoup lo pocte, et il cu a. Lesoin pour le nombre trCs-rc'!trcint de ses licenccs. ll y a, parmi. les chansons liasci.ues, des romances composécs en l'honncur d'un événcmcnt ou d'un honune. De ce nombre sont le chant d'Altabiscar <lont. j'ai déja parlé, celui des CantaLrcs qui le précCdc dans l'ordrc des temps 1, celui qui cst destiné 3. céléLrcr la valeur d'un vaillant compatriotc, le vicomte ele Delsunce, les chansons que les luttes des deux br:.mchcs de la maison d'Espagne actuelle out fait naitre d::ms les Pyrénées, et les complaintes qui retracent les détails des crimes éclatants. Quaut aux autres effusions lyri<¡ues des Escualdunac, ce sont, en général, des pi€ces légkres oU serévete la passion, qui célebrent l'objet aimé, ou se plaigucnt de ses dédains. Quclqucfois, on y lrouve la satirc railleuse, qui 1\étrit une condnite criminclle. Aillcnrs, c'est une voix indiscreto ou jalouse í]Ui rlévoilc des rclations suspectcs, et qui crie sur ]es toits ce que l'on aurait voulu cnscvelir cent pieds sous terrc~ etc. Ces sortcs de coUlac s'adresscut surtout ii la jeuncsse, pour qui rien n'cst trop vif; les pcrsormcs plus sensées trouvent dans \es proverbes et dans les cautiques de quoi satisfaire leur goút. '1.cjourna!Ariel,nº 1 (5janvict·1S.iti},a proiluit nncstrophesurlar¡uellces! liro1léC toute une \1is1oire de la earnpagne r¡ne !es Canta!Jrcs ílrcnt en ltalie, a Ja suile d'Annib.~1; e'est une pure fiction, a lar¡uclle J'autcur de l'articlc a ,·oulu 'lonncr les couleurs de la vérité, en supposant !'cxistence d'un chant populaire hasque sur les eom¡u~tcs du général carthaginois. Dcux ans plus tard, le rnemc écrivaln pu!Jli~it d:in~ srm flis/Qil'e111·i111ifi1•r des Euskariens-Rasques, p. 18-20, un recH préscntécomme la traduction (le ce chant ~r11\l llarde ineonnu de la Cantallrill, llt deux conplets \Jasques, tes seuls, ~lit·ll, 1111'11 eonntlt en textc. Nous lesreproduironsplusloin. •

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