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'118 LE I'AYS BASQUE. lmsse Navarro, il scmble qu'époisée par Je chant vérltablcmcnt épique d'Altabiscar, elle uit pcrdu dcpuis ce.t-tc voix puissantc qui faisait descendrc de lcur La.se les rochcrs sur la tet.e des soldats ((C Charlemague. Assise a l'ombre d'un hCf-re, elle module quol'J.UCS accords doux et monotoncs qui endormcnt. 1cs échos, au lieu de les révcillcr comme autrefois. Je ne vcuxpoint parler1les dialectos cspagnols, queje ne connais guhe ; qu'il me soit permis sculcment d'afürmcr (réserve faite de ccrtaincs snbstit.utions, asscz régulikrcs, de voyellcs dans le scns des dialectes grecs) que tout Lasque frangais ou espagnol doit se rattacher au labourdin ou au soulctin 1 sculs dialectes vraimcnt distiucts. Selon un excellcnt jugc, <tnc je suis irnpatieut (le citcr, le labourdin conservcrait rnieux la forme et le génie antique de la langnc, et le soulet.in la rcprésenterait adoucic dans ses sons et plus subtile dans ses tournures, suivant la te11dance des esprit.s et des mreurs publiques a l'époque modemc. D'aillcurs, tout Basque l.ant soit peu att.cntif 'tui saura fairc abstraction de la jota cspagnolc, du j ou i franc;:ais , de l'u cmployé pour ou, et. de quc1r¡nes légtircs variantes de consonnes , comprendra et fera. comprcndrc u'importe quel dia.lecte, sauf les cxprcssions assez rares conservécs dans certaines localités, tombécs en désuétude dans d'autres, on rcmplacées par des mots espagnols, gaseons, Léarnais ou fra1u;ais, suivant le voisinagc. Ce qu'il y a ele bien certaiu , c'cst que daus les sous de l'idiomc matcrncl, pcut-etrc, 1\urs et barlmres pour des é!rangers qul les connait-raicut seulemcnt pa.r l'écriture 1, le Basque trouvc un a.tt.n1.it 1 un charme, qne son Déjkrésonncsurlcsmcrs La trompctted'ar¡;:cnt, Ettrcrnblc auloin La rivc hol!andaise,) (YoyagcenNavarre, cte., chap.111,p. 8!. -Voyez ci-dessus, chap. IX,¡¡. t92.) Sans avoir les \'Crtw; allribuées par l'anteurdc la romanccdcsncnture; dn co1ute Ar– naldos ~la chanson marilirne (¡Uºil cite, les effusions Jyriquesdcs marins basquessont, dit-011,rt"1"11:irquablessousplusd'ur1rapport;rnaisi!paraltqu 0 ils nelcscornmunlquentpas au1 profanes, ou qu'une fois ~ terre ilsperdcnt fa voi1. Le comtc Arna1dos, citarme ~e la chansonqu'il ven~il d"entendrc, voulail fa savoir; lernarinicr tui répondit :• Je n'~pprcnd~ ce1te chanson q11'~ ceux 1¡uivienucnt avecmoi. • (Romancerocastellano, etc. Lcipsiquc: F. A. Brockbaus, tS.t.t, in-12, t. 11, p. 1(){), nº 79.) 'Su liger, qui peut·i!tre l'avail entcndu ~rler, tui rend t~ruoign.age en ces termes:

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