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f'OÉSIES f'OPUI, AJRES. 213 Les lanriers de l'éditeur d'Ossian ne m'ont jamais empCché de dormir, témoignuge que je voudrais pouvoir ren<lrc aux poésies co1rnues sous son nom; mais me t.rouvaut dans les mains tout ce ~u'il faut. pow· douner la mesure du talcntpoétique desBasques, je veux met-tre le public eu état de jugcr ce qu'il peut y avoir de vrai dans J'éloge qu'eu fait un des lcurs, commc ce qu'il faut croirc du jugcmeut sévCre porté sur la poésie de cepeuple par un Auglais qui a longtemps vécu en Espagne. • On dema11dera. peut. -ét.re si les Ba.'lques ne possCdenf. pas des poésies populaires, comme la plupart des autrcs nations·, quclquc pefües et peu considérables qu'elles soient.. Certainemcnt ils ne sont point dépourvus de chansons, de ballades ni de couplcts ; mais ces pieccs ne préscutent aucun caraet~re qui mérit.c le nom de poésie. Je me suis fait réciter et j'ai transcrit une portien C01Jsidérab1c de ce qu'ils appcllcnt ainsi; nmis les seuls vers supportables '1ue j'aie jamais découvert.s paJ'lni cux sout les sui– vant.s, f!Ui 1 aprCs tout, n'ont pas droit li, de tres-gran<ls é(oges : Ichasoa u rae handi, E1.lu ondoric agueri; Pasaco nin:;aqueni andic Maitea icustea gatic. (Les caux de Ja mer sont vastes, on n'en pcut voir Je fond; mais ic la pas;;erai pour voir ma bien-aiméc.) :1 Les Basques sont un pcnplc de clmntcurs plutót que de po€tcs. Malgré la facilité avcc laquclle lcur langue se prCte IL la compositiou des vc1·s, ils n'ontjamais produit un poetc de quclque réputa.t.ion ; mais leurs voix sout rcmarquablerncnt douces, et ils ti011L rc110111111é.<> pom· lenr talent dan::; la composition musicale. Uu ccl'iaiu autcur, l'abbé d'lharce, qui a écrit sm· eux, est d'opiniou que le nom de Cantabres, sous lequcl ils étaieut connus des haliilc, qui, cepenilanl, i1 rauc le 11ire, a opéré surolesliozmécs cmpruulées?l l~ trailitioll. On remplir3il plusicurs ¡iagcs JVct le 1i1rc et l'intlieal\l)n ¡les foclums, iles mémolresct m{·ine 1lesmlumesque ledóhatsoulcvé~ pro¡iosdel'authenticilé tles cliantsossianiquesa faitnaltrccl1u nosvoislns; cequi m'aparuleplusconclua11testunmémoire lu ¡mr lAJrtl Ncaves, le 2'l juillet t856, devant !a section tl'hlstoire úc l'Jnstitut arcbéologiqucdc fa Grande-Bretagiie et rle l'lrtandc, alors ré•ini a E~inburgh. On !e trouvcradansúeuxjour– naux de cette ville, llle Co11ra11t, n° du :U. juillet, et tlie Scotsman, n° du26.

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