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212 LE l'AYS BASQUE • .Maintenant je n'étonucrai persoune si je tli.s que la poésie populairc a toujoul's cu beaucoup d'attraits pour moi : aussi u'ai-jc pas obéi U. une inspil'atiou étrangCre 1, ni attemlu les iustrucbons de l'autorité supéricurc, pom·rechcrchcr les chansons auxquellcs le pcuplc de uos carnpagncs confic le dépót de ses désirs, <le ses espérances, de ses joics et de ses peines. Déjil., cu 1847 1 j'ai do1iné ce que j'avais recueilli en ce genre dans les Pyrénécs et en Ilretagne, relat.ivemcnt aux Cagot.s, r¡ui s'y trou– vaicnt autrefois en si grand nombre 2, et dix aus auparavant, j'avais n~prodllit le cbant d'AltaLiscar, publié pour la premih e fois dans le Journal de Clnstitut historique 3 ; aujounl'hui, le moment me scmblc vcnu de fail'e conuuitre d'unc fru;on plus compl!!tc la liltérnturc d'unc populatiou il. laqucllc on en a Jougtemps rcfusé une. « Les E$cualduno.c, tlit M. Garay de Mongluve, out pcu écl'if.; ils ne se uounisscut prcsquc c¡nc de trudilious verbales. Parmi les poésics qui se sont ainsi conscrvées tle génératiou en génération, on cit.e un poCmc asscz éteudu sur la rcligion des Canta.Lrcs, des chants gucnicrs et allégoriques, quelques chansonneU.es , supé– ricurcs pcut-Ctre cn na'iveté U celles Üe Métastase, et des romances populaires qui datent, d'apres M. de llumbohlt, de l'invasion des Homains, et qui ne sont pas inférieures aux: plus heaux chauts des Grecs modcrncs. Vicndra peut-t::tre un Macphcrson qui les recucillcra ' . • • Un anonymc rcntlant coniptc, dans la Jlev1M e11cyc/aptdit¡11e, t<ihicr de j3nvicr iSW, p. 10~ (arliclc répClé tlans le /lulletili des acienco his/oriq1m, de M. de Ffrpssac, t. XV, ¡1. 122), du livrc de D. J. B. de Erro, sur J':ilpbabct primltl( tic l'Esp.:ignc, !l propos Je l:.i tnductlon anglaise publlée U noston en 18~fl. in-8°, termine ;ilnsi son appr~clation: • M. de Erro ct son ll'aducleur sesont do11c liicn trompés s'ils ont cm que des idécs si slériks 1iuissent intéresscr Je monde sa\·ant !! une langoc sans Jittératurc. 11 faudrait cl1crchcr;i.explii¡uer c\'unc m3niCrcsiJ11plc et rapidc... b conteiturc decctte hngue tout Ufaitrcm:m¡uablc, ctsa gigantcsquc ccmjugai.son;cnfin il raudrait... recueillir tous les 11101111mcnts 1¡uelc1cmpsalaissésdanslamémoiretlesbommes,sohenchansonspnpulaircs, soit en 1r;1dilions historiqucs, • etc, H me scmbJc¡¡u'lt peu tle chnscprés,c'cstlt. lc pro– grammcquej'alsuivi. t /fisloiredtaraces niauditesde /a /?ranceetde l'Espagne, ch~p. X, t.11,p. tt7-181. i La Cha11son de Rl>laiul ou de Ronceva11.t, etc, i'aris, chez Silvestre, 1837, in-8º, ll. 2$·~. • Jo11rn11l de l'l11$/il11thiato1·ique, t. l, í'aris,1835, in-8°, p. 176.-Pcrsonnen'i¡;:uorc aujourd'hui, si ce n'cst nicrivain de cet article, 1¡ue les potsies d'Ossi3n sont kplacer h ciltédcccllestleCloli!dcdeSurvillc, e'est·~·dirc rabriquécs parun fauss:iire plusou nlGins

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