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210 LE l'AYS UASQGE. Et qu'il me fallüt quitler L'amour de m'amie, Je dirnis au 1·oi Helll'i: Tioprenez votre Paris, J'aime mieux m'arnie, oh gay! J'aimo mieux m'amie. J,a rime n'cst pas riche, et Je stylc en est vieux; :M;1is ne voycz-vous pas qno cela vant bien mienx Que ces colifichcts tlonLle Lon sens murmure, EL que la p.1ssion parle JU tonto pure? Si le roi m'avoit donné, etc., ele. Voila ce que peut dire un cceur vraimcnt épris... J'estimc plus cela r¡uo la pompe fleul'ic De tous ces fJux hri\lants oU chacun se récric. Enfin, il n'y a pas jusr¡u'l1 Boilcau qui n'ait aussi payé son trilmt <l'éloges a la poésie populairc. Grand admirateur d'llomt:re, qui semble l'avoir pcrsonnifiée dans le chantew· Phémius1 1 ce que le critique cstimait le plus dans le vieux poCte, c'était le talcnt r¡u'il a d'exprimer noblement les petites choses. e C'est fa, disait– il , oú consiste l'art; car les grandes cl10scs se soutienncnt :issei d'ellcs-mCmes. • 11 citait b. ce propos une chanson ancienne dnnt l'autcur lui ét.ait inconnu, mais dont il :ulmirait le naturel : La charmante hcrgCre, l~coutnnt ces discours, D'nne mnin mónagere, A\loit filant toujours; lit doucement atteinte D'tmc si doucc plainte, Fit tomlJer par trois fois Le fusean <le ses cloigts 1. ' Quand le po~te d'J1haquc, déposant sa lyre, se jette anx genoux d'Ulysse pour !ui demander la vie, il luidit: AUToÚ[Ó¡;o:TO( ó'd¡.ú• s~o. ói p.ot iv pptui.v orfLO:i" T."U1>Tt.h'° Í'li'f'\J0'€\1° (Odyss., ch. XXII, v.348.) • Jesuis monmaltre ~ mo!~m~me, et un llleu a misdans mon creur inspirédes d1ants de 1ou1essortcs.» ' Losme de Monchesnay, Bo/reana, cte. A Amsterdaru, chez Lbonoré, MDCC XLII, in-t2, p. 91, 92.

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