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1•of;S1ES I'Ol'ULAIRES. XI POÉSIES POPULAIHES DES IJASQUES 111trod11C!tht11• .. La poesic populcrc et purernent naturclle, dit .Montaigne, a des naffvctez et graccs par oU elle se compare a la principalc lJcauté de la poesie parfa.ictc sclon \'art : commc il se voit es Vil\anelles de Gascouigne, et aus cban¡;ons qu'on nous raporte des natious qui u'ont conoissance d'aueune sci::mce ny mcsmes d'escriture. La poesie mediocre qui s'a:rrete entre deus est dcsdei– gJiéc, sans honur et sans pris 1 • .11 Tcl éf.ait, a ce qu'il parait, le sentimcnt de :Malhcrlie. Un jour, Clmpelain le trouva sur un lit de repos qui chantait. : D'oü vcnez..vous, Jeanne? Jeanne, cl'oU venez-vous? Et il ne se leva point qu'il u'cüt achcvé : .. J'aimcrais micux , lui c\it-il, avoir fait ceh~ que toutcs les o:mvrcs lle llonsard. • fiaca.u rapporte qu'il luí a oui dirc la mümc chose d'unc chanson oú il y a, a la íin : Que me donnerez-,•ous '~ Je ferai l'endormie 1• Tout. le monde connalt la. uaivc, la. gracieuse clianson cit.ée par le Mi~anf.ltropc 3, et les judicieuses réilexions dont il la fait suivrc: Si le roi m'avoit donné Paris sa grand'ville, ' E:uaia,liv. (,eb~p. LlV, tout ¡¡ fait lila fin. i Lu lliatorieitei de f(ll/tmant des Rtaux, i~tlit. in·12, p. ~tiG. (ffistor. JeJf11/herbe,) • Ac1. 1, se. 11.

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