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~lOEURS, USAGES) COSTUMES. ~01 rarc que J'épouse ne se voie forcéc d'en tirer uu a sou ent.réc dans l'église ou asa sort.ie 1 . .Jadis, nos Rasques redoutaient beaucoup le maléficc dit. esteea pour le moment de lcurs fianqailles 2 ; ou appréhcndnit vivcmcnt aussi, au momeut. d'un Lapt.&mc, les malédictions et imprécations diverses que les ennemis de la farnille pouvaient lanccr contrc le nouveau-né, avant ou penda.nt la cérémonie. En Biscaye, <lans des val\ées dont la populaiion rappelle, par ses usages, l'enfauce de la société, les fcmmcs se lkvent immédiatcment aprCs leurs cou– ches, et var¡ueut aux soins du méuagc pendant r¡ue leur mari se mct au lit, preud la tendre créature avec lui, et rc(,'.oit ainsi Les compliments des voisins 3. D'oU pcut venir cet.tc étrnngc cout.ume? Hemarquons tout. d'abord que les Basques ne son!. point. les sculs a préscut.cr un trait de IUCCU1'8 aussi caractéristiquc : les Béarnais f:.lisaicnt auh'cfois de la meme f~on, ce r¡u'ils appclaicnt. la couvade 4, et cette coutume existe encore dans quelques pcuplades de l'Afrir1ue et chez quelques sauvages de l'Amérique. Marco Polo, dont le voyage eut lieu de 1271 a 1295, la signa.le chcz les 'l'artares 5, etil semble qu'elle ait aussi existé chez les Tibari, pcu- ' Dice. geogr.-Aisl. dt España, sect. 1, t.!,µ. 52, co!. 1.- Cet u~¡;e, antrefois rC– pandudansunc partiede notre p3ys longtempsoccupée par lesE,;pagnols,.:iétéeondamné, conirnesuperstition de la \'aineobscrvance,d:rns deux synodestenusaBtsan(on. {Thiers, Trailt dea sYper1lilio111, etc., liv. X, chap. IV, sccL XVI; Cdit. de ril.DCC.LXX\'11., t. 1, p. 4GS.} • Voyezci-dessus, chap.l,p.149. • V~agt tll 1\'avarrt, ch~ll· X, p. 390. - Souvt11ir1 d'un niiturali!lt, dans la Rct1.du Dtw.i Mondes, vot. de 1850,p. 1081. - Dans son /!intrairc deacripti(ilt l'E1p11g11e, l'tc. (A Paris, M.OCCC.IX ., in-8º, t. 11, p. 150), JIL de LalJordc étcnd cct usagejusqu'aux ha– bitm1ts dc la N~varrc, et d&farcqu'il est impossiblcd'cn re1Hlre raison. 1 Le Gran(! trAus.sy, Fabliau.i ou contt1, cte. f'arls, Julcs Uenou~rd, 1\1 DCCC XXIX, in-8", t. lll, p. 37-t, 11otc au fabl!au d'Aueassin et Nicolcue. 11 J renvoie ~u t. VII ilc 1' lli1t. gtn. des Vovages, collcction in-.f,º exécutée p~r f'rCvost d'Exiles. Voyez p. 333. - Ne scrait-ce1>oinl ~ cette contume qu'i! raudnit rapporicr la ~U)•erstition deccuxqui s'ima– ¡;incnt qu'unc fcmrnccn IU\'aild'cnfautscra plustUtdéliHéedeson fruit,sicllcmctlc haut-dc-cbausse ou les bas et les soulicrs de son rnari! (Tbiers, Trai/t des mptrsli– lions, etc., ¡•~ J13fl., liv. IV, ch~p. I, el li\·, V, chap. IV; érlit. de M.UCC.LXXVll., t. 1, p.239, 333.) Nousavonsaussi unec,;pression pro\'erlJialequipar:1it tlérh·éedumtmeusage, et que l'on emploie en parlan! d'uu homme mou : • ll se mct au lit 11uand sa rcmrnc cst ('n couchcs. • ' • Peregrina/fo, li~. 11, chap. XXXII ; édil. de la Sotiélé de Géngr~phir, p. olllt. - M. E<lélestand du Mtril, qui cite ce ¡¡assagc 1fans~on intrllllurlinn a F/9irr. tl H/aiu:tf/flr (A Paris, chez J•. Jannet, MDCCCLVI, in-12, p. cxcn·),·'J \'Oil une prruvc 1lc rorig:inc orientale de l'éplsode de nolre ~ieux fabliau.

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