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MOEURS, USA.GES, COSTUMES. 199 X MIBUHS, USAGES, COSTUMES DES BASQUES C'est en vain qu'on chercherait, dans les aut.res épisodes de la Yie bas<1ue quclquc chose de particulier, de vraiment remarquable: les progrks de la civilisation ont depuis longtemps cnlevé tout caractere d'originalité U ces circonsi.ances diverses, et mt':me le souvcnir de celui qu'clles ont pu présenter autrefois est ent.ierement effacé. On se réunit tout commc aillcurs, dans les foires ou mar– chés, pour acheter, pour vendrc, pour voir, pour et.re vu; les paysans parfois, trop souvent hélas ! laissent leurs économies et lcur raison da.ns les cabarets du chef-lieu, d'oll bien tard, dans la nuit, rctcntisscut sur les chemins, tantót les rouladcs interminables des buveurs optimistcs que Bacclms agite des t.ransports les plus heureux, les plus plaisauts, tantót les achuts mena(fants de l'ivrogne Lcl!iqucux, qui défie, en brandissant son rnakila , les braves des communes voisines. Il n'est pus rare de voir répondrc 1t ces appels par des achuts opposés, et des lors une hataille, souvent eompliquée p:u· l'arrivée de nouveaux tenants , pa:rfois aussi sanglante, cst presque iuévitable. Les mariages n'offrcnt guCre de particularités. Autrefois on n'nimait. pas h s'allier aux étrangers, objets d'unc tel\e Mersion, rtue si !'un d'cux, sous l'empirc du rctrait lignager, acql1érait des inuneubles dans le pays, toutes les bourses s'ouvraient pour la.ver, par l'cxercice <ln retrait, ce que l'on regardait comme un opprobre 1; on s'uuissait. de Busque a Basque, par conséquent de 'S/alistique du d¿¡¡artcment des Basses-l'yrbiies, par le génént Scrviez, prHct, A Paris, de !'imprimcric 1!rs sourds-muct~, :rn X, in-Sº, qu3triCme partie, art. l (Origine, Mtlurs, 1Is119escl Caraclérc), p.118.