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198 LE PAl'S BASQUE. procmcur général pres la cour impérialc de Pau, da.ns son discours prononcé 1i l'audicnce soleum.dle de reutrée, le 4 no– vembrc 1856, et qui traite des teudances matérialistes de notre époque 1• , Hicn de plus méritoirc assurément qu'une pareillc mercuriale; mals ilfaudrait bien autre chose pom arreter le courant de l'érnigra– tion, qui n'est pas uniqucment le fruit de manoouvres frauduleuses, puisque la justice ne voit point de coupahles li poursuivre. Que <lit M. le conscillcr géuéral? Que l'on fait croirc aux Ba.sques r¡ue le moiudre ouvrier gagne en Amérique 5 et 8 francs par jour, et que les gages d'un domestique ordinairc sont de GO a 80 francs par mois. Ma,is tout cela cst parfaitcmcnt exact, autant ftUC le chiffre de 50 francs annoncé comme étant le salairc mensuel des bonnes, femmes de chambre et couturieres ' . Ou ne paie pas moins dans l'Algérie , qui est aux portes de la Frunce. M. le rapportcur semble aussi se refuscr a eroire que les émigrants envoicnt jamais de l'argent a lcur famille : le voifa tombé dans un exces eon– traire, car il est certain que le fait se repro<luit fréquemment. Comme <lit Fígaro, qui trompe-t-on done iei? SUrcment, ce n'est pas la justiec, qui ne <lemanderait pas mieux que de fairc un proces, si elle y voyait jour ou. bénéfice pour la sociéié. Un proces pm·eil 1 je ne craius pas de le dire, serait certaiuement a désirer; car il aurait pour résultat nécessaire de signaler la véritaLle source du mal et d'amener l'étude des moyens proprcs a le guérir. ' Ce moreeau a éti.\ imprim~ il l'au, par É. Vignaneour, cn 1856, in-8". Voycz p. l!H7. • Voyez Exlincli011du pauperismeagricolc1Hii- //1co/ollisalio11da11slcs provincesitc 1r1 1'/at11, rte., JlM &1. A. Broui;ncs. Bagneres-dc-Rigorrr, J.-.\1. nossun, ft~vrier 1855, in-8º, p. 64, 128, -· ll m• faut pas ouhlh'r r¡u() l'~ulPur e~t tm colonisall'ut·.
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