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1W2. LE l'HS llA8Ql\f. . leurs concurrnnts. L'autcur d'uu Voyage d'Espaguc fait en l'auuée 1655, parlaut de S;.iint-Jcan-1lc-Luz et <le la réputat.ion des matclot.s qu'on en tirait pour la peche des morucs et des IJalciues 1 raeonte t¡u'il rencontnt dans cctte villc tlcs Flamands qui avaient loué une cinqu:mtaine d'hommes pour les employer U. Tcrre-Neuve 1, occn· pa.tion r¡ui rctenait sans ¡loutc h Saint-.Tcau lcs deux Flmnands dout Pierre de Lancrc fait ment.ion commc y étant logés au commcuce– mcnt 1lu sihc\e!. Nous verrons plu...; loiu, quand nous serons arrivés au chapitrc des pobsics popul:úres 1les Basqucs, l'uu d'eux signaler la rivc hollandaisc, vers laqucllc il vcuait sans doutc ele son pays, ou revennit tles mers du pülc. Aujourd'hui, nos montaguanls en out oublié le chcmin : ils ne ¡\cmandcnt plus r¡u'au Su(l la richcssc qu'aupantvaut ils a.Uaitmt. chcrcher, au prix de millc périh , p:U'lni les glaces du Non!. Autrefois aussi, les B:lSques ve1mient, meniede l1i Navarrc eiiprt· g11ole, jus(1u'aux portes de llunlcaux pour füirc paitre d<u1$ les Jamles lcurs nombrcux troupcaux 3• Maiutcnant. ils preuueut 1 Voy. d'Esp., elt. AParis, chcz Holwrt de Ninville, i\I. DC. LXVI., in~l'>, p• .t. - Les relalions entre l'layoune, S:iint-Jean-de-Luz et !a Jlollandc, étaient cncore fréqucnt!.'S :111 siecle dcrnier. Oans un F1tc/um pour Jacob Pereíra Rra11do1i, ntgocialtt (alias banquiei·) a1'bo11rg SI. ¡.;,pritprta /Jayorme, etc. (Bib!. publ. dc llordeau1, jurisp. , nª307ü; t. 11, piCce nª 53. Cf. nº' 70 et 102), on Yoit qu'il y ª'·~it i1Amstcnlam111 a!..Sureur nornmé Davitl Ferreira Br1u11lon,parenletwrrcspond3ntde Jacob. - En conli11uantilparcourirla mCme colleclio11, ou rcncontre un &mmiairepour Franroi1 f,aralde, 0011rgeoiJttmarc!11111dde CiOOure, e1c. ( t. IV, pi~ce nª 11), et l'on y !il qu'cn l"~nnée1117, l'cxposant avail fait sortir du 1ort d'Ams1crda111u11uavircclmgé pourquel1¡ucspor1::> cluditroi1,sans doutcdc Gibr:iltu. ' T11bltaN. dt l"iric1J11s/ancedta m011vais anges, cte., ll1'. V, disc. 1, p. MS. • Une ¡1iCee de l'~n 1358, dont cxcrait a étV 1lon11ó [lar D. JosC Y~nguas, d:ms son Jli~~ tion11aire des ~ntlqui1i;s du royaurnc de Na,·arre, sous le mol l aHdM, t. 11, p. 172, rious montrc desl!crgcrsde Roncal et de Safoza1· mc11ant pallre 1fans l~ lamles de llor1ll'aux trentc-scpt coJJafí11s de Yachcs; nombre prcsquc incroy~blc, si l'on considi!rc que chaquc c11f111iiasc compos:iit dcce11t cinqua11te tetes tic b~lail,ce 1ui forme, pour unescule:lll11éc, un tolaldeei1u1111i11ecinq ccnt cin4uanteYaches,pourlcsquclleslesdcuxvallCesn'avaknt plusdcnourriture.- l'Ius d'un siCcleaup:iravant,le pricur ct les moincsdcl'lwspiccde llonccvaux avaicnt déja droit de p~turc (herbagiurn¡ au-defa tic l'Adour (Cartc, Cata/. dts rol/esgascous, etc., ann.11!41, C. l, p.3, uº 3i; pcut-eire.est-cc cnvcrtu de ce droit 11ue les Rasques de la valléc de lloncal ,·enaicnt fairc lcurs desccntcs annucllcs chez nou~. - Cettc cspéccde tribut ([U'ils lcvai~nt aiusi sur les Fran~-ais, n'étail pas lescul, !\ce quºil p~ralt; ils c:tiGcaient des h~hitants ritJ !a \'alléc ilc füretons, en LIC.uu , une rc1lc,·nnr.c de trois \'acllcs,qui Ctút annuc\kmcnt payée aYcc eles forines rapporlécs par Esteban 1lc G3ribay, liv. XXI, chap. XI, et, d'apr~s lui, p~r Pierreole Marea (llilloirt tle IUM11, etc., chap. XXVI, § VI, p. ri5.t, 555J. Voycz cncorc l' f.'spaiia '"grada, 1. XXXII, p. 200, et rrs A1lieio11es11/ lliccíouario rlra111iguc1/ades de Sav11r1·a, p. 5'fü-;>SO,