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190 LE PAYS RASQUE. berent absolument la descente en lslan<l et Groetland pour y travaillcr h fondre les lards. Les Ilasr¡ues en out porté leurs plaintcs au roy Louys XIII. et a fcu monsicur le cardiual duc de Hichelieu; mais il cst survenu du dcpuis tant d'autres alfaires cstimez plus importa.ns, cutre l'une et l 'aut.re couronnc de Frunce et d'AnglctcJTC 1 qu'ils n'ont pcu tirer aucune condition de paix ou de trcves pcschercsscs. C'est pourquoy ils furent reduits 1t faire leur chassc en plcinc mcr sans att.crriri et porter les lards cuticrs de dc9a pour les bouifler au retour: ce qu'ils practiquoieut cncorc avec grande incommodité, en l'an lú3G. (\UC le Soccoa, Cibourc et Sainct-Jean-de-Luz furent envahis par les Espa– gnols, lcsr¡uels firent Lutin, entre autres, de r¡uatorze grands navires revenans de Groetland, churgez de lanls crus et de fanous ou \Jarbes ¡le halene 1• > Ainsi, les Basr¡ues avaient deux maniCres d'extraire l'huile ¡les \Jalcines : OU i\s les conduisaicnt ii. tcrrc, \es dépcgaient, et Cll faisaicnt fondrc la graissc; ou ils empo11aient le l:.ml chez eux en touneaux: pour le manipuler daus lcurs ateliers. Ils cmployaieut cncorc un antre procédé, dont l'honneur revient U un bourgcois de Cibourc nommé l 1 ranqois Soupite ! : ils fais~lient la fonte Sur le rnisscau meme et en pleiue mcr. ' Us ti coustmnes de lamer, etc., p. t52, nº' 42, .u, 45. - Ce nombre de navircs ne doil pr>intélonner, qua11d onsaurn 1¡u'i1 en partait tousles ansde Saint-Jcan-<le-Luz pour les pi!ches tlu Nord Yi11gt-cinq a trente, du port de dcux cent cinquanlc ~ trois ccuts 1011- neaux, équipés lle cinr¡uaute a soixante hommes. (Traite gt~éral dapesc/in, cte., p;ir Jluhamel du Monccau. A Paris, llLUCC.LXXVll., in-folio, suite 1le la scconde partie, t. IV, dixiCmc seetion, chap. l, p. tO, col. 1. Voycz cucorc p. 2, et ue part. , seet. 111, art. X, p. 5St, col. 1.) Le Grand d'Aussy réduit ce chl!Tre a cinquante Yaisseaux ponr les ,·ilJesdc Saint-lean-de-Luz, de Ilay1rnne el de Cilionrc, Yers le mHieu du XVII~ ~iCcle. (Jlis/rJire de /avie privU des Francois, etc. Paris, Simonct, 1815, in-8°, t. II, p. 91.) - Ce qui doil étonncr, c'est qu•a cclte époque, les pir~les liarliarcsques osasscnt wmir donner Ja cbas.~e ~ nos,·aisseaux jusquedaus le go!fe de Gascogne. Clcirac, auqucl nous cmpruntons ce hors-d'ccunc, rapportc, p. Si, n°4, qu·en 1631, Gilles Stelien, bourgeoisetmarchanddc Bordeaux, ayantchargéuncbar¡¡ucde vin pout·Calais, ellefut rencontrée, a sasorliedc Ja Gironde, par un n.wire forban lurc, r¡ui la captur~. - llans la crainte d'~lre rntrainés trnp !oin, uousu·avons ricn dilde Ja partquc tes Dasquesespagno!sprenaienta11x grandes pilches; ou trouvcra lous les rcnscignements tlésirables ~ cet Cgard dans le CompcHrliO hislorial de/¡¡ Jf. N. y ilf. l.. provincia de G11ip11Acoa, du doctenr J.ope M:1rtinn. lle lsasti 1Sao Scbastian,imprenta de l¡_¡nacio llanion Uaroja,1850,in-4º), liY. l,ehap. XII, nº' 'l0-26,]l.153-1!>7. ~Ce nom uous est donué par Cleirac et par lit Fran(nis Saint-Maur. M. Gr>yetrhe ['ap~ pelle~ le capilalne ~fortin So¡¡ite, • et cite plus ll'une foi~ la 111aiso11 et la rue Sopile, ~ aint-Jean-de-Luz.\'oyczp,128,U2,'l0'2.
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