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184 LE PArs llA SQUl\. De l' auf.re cóté des Pyrénécs, oU les caux miuél'ales sout pcut-étrc e1worc plus nombreuses, nous rctrouvons des traces du cultc que nous signalions il y a quelques instants. Ainsi , en Alava, surla mo11tagnc d'Alofla, qui fait partic des monts d'Artia (juridictiou d'Oñate), il y a, sur le chcmin que suivent les Gui– puzcoans pour aller de Segura au sanctuaire d'Aranzazu, uuc fontaine appeléc de Nuestra Señora, dont i\s rcgardeut les caux commc sacrées et miraculeuscs, et ils ne manc¡uent jamais d'cn cmportcr chcz cux en guise de relir¡uc. Je ne scrais point étollné non plus 'J.UC la fontainc del Pesebre ou de la CrCche, t¡ni att.ire au villagc d'Arechavalet.a., dans la mCmc province, tant d'Espa– gnols allligés d'obst.ructions, ne düt son uom U. une consécration scmblable. ll existe encorc au villa.ge d'Atauu , daus la provincc de Guipuzcoa, une fontainc autrcfois appelée Santa, et aujounl'hui de los Remedios, rlu nom de la chapelle qui la touchc, foutaine réputéc, dans le pays surtout, pour la guérison de Ja gale. Pcut-Ctre attrihuait-on la mCme vertn a la source dite de Chis· tones, qui, a Cascda , oú j'en pourrais signaler une autre, éta; el artvocat s:énéraldu roycn lacourde parlemcntdc Tho\ose,pours'cn scrvircn l'histo~ 11u'il composcdu Béarn. • Ces notes rapidcss'arrétcnten1587. Ony lit : • L'un desi1ua·e pays limitrophes, dits Déarn, Arragon, haute et bassc Navarre, est enire la Soule crla terredci''rancc, il l'oceasiondeqaoyla terredeSoulc,¡1our sevoiraumilicuctnonos– tant lesdivisions d'iccux:quatrepays circon\·oisins, sculernaintcnuec11fo íldélitéetuion deFrancc,estcn gascon nommée&11/e,f[U'aucnnsont sans a(lparence tournéccn 1lin Sc1llaouScola,aulicudedire Sola,car autrcmentcnsa¡1roprc langucbasquclepa>sc nommc Zubera,mot com¡1osé quisigniOc vousseule.... 11s'y fait ordinaircmcntdc bines pü¡ues,javclines,lanecs, bourdonsetdHds,etde fortbonsjambonssJlés.... llestpo·vcú de tout plain 1le bellcs, vives et eopieuses fontaincs pcren11clles, une dcsquellcs dile S.-Jeandt Licharre,est trCs-bonnc,salubrc,fréqucntéedcsu1a!adcsctpélcrins;un.ut1•J gucssa!c1\c Camouest d'cau saléc proprc aen faircdusel blanc;cttrois autrcsrtes.icu: d'Alos, ltorots, Chéraute, sont des caux ch;1udes min~rales et médicinalcs, commr ~\\ei rte c~rnbo en Labourd et d'Ai¡;nes Caudcs en l}é;1rn. • - L'éerivain que nous vcnon~ de citcr vante les jambous de la Soule; d~ns l'antiqufü:, au rap¡iort de ~lrabon (Gtogr., Jiv. llI, chap. IV; édit. de 1620, [l. 162; trad. fr:, t. !, p.473),eeuxdcsCantahres, qu'I\ proclameexce\lcntsct¡1lacesur la ml'mclignequelcsjambcms1lelaCerdagnc,procnraicnt ll ces ¡wu¡1les un commcrce lr~s-a\·antageux. La reine de Navarrc, dans ses Contes, parle avccélogedcccux de Bayonuc,,¡n'cllc appellcj11111bons de Basqu.e; ce qui n'cmpCcha pas que 1.lans une collation tlonnéc, ~ llcndaye, pa1· Charles IX il la reine d'Espagne, on ue servil desjamhonsdcMaycuce. ( Rec!leil ctdiscours du vo¡¡agedu roy Churles JX, etc., fol. 4G recto. Voyez cueore fol. 47 recto.)- Plu~ taril, en 1i01, 11uand l'Jiilip¡¡e V, roi tl'Espagnc, ¡¡assa par Hayonne pour se rcndre dans ses nuuveaux états, !~ villc lui lit pré– sent, curreaucres choses, dejambonsde Lahontan ( Nouv. Ckron. deBayMne, p, -175). localiléduBéarnqui foit aujourd'hui¡¡artie du cantondeSalies,urrondisscmcnt d'Orthez

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